Entretien Politique : Boris Vallaud répond à Jean-Jacques Bourdin
Dans une récente interview sur Sud Radio, Boris Vallaud, député des Landes et Président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a fait part de ses positions sur plusieurs sujets politiques majeurs. Retour sur cet entretien.
Taxes douanières et reconnaissance de l'État palestinien
Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur l'annonce de Donald Trump de suspendre les taxes douanières, Boris Vallaud a exprimé son inquiétude face à un comportement qu’il qualifie de "désordonné" et "compulsif". Le député confirme les dangers d'une potentielle guerre commerciale pour l'économie mondiale, avec un risque particulier pour l’Europe, qui pourrait être inondée par les produits chinois. "L’Europe a aussi le devoir de protéger son marché intérieur, de ne pas être ‘l’idiot utile du village global’." insiste-t-il.
Par ailleurs, une bonne nouvelle pour le député : l’officialisation par Emmanuel Macron de la reconnaissance de l’État palestinien prévue pour juin 2025. Une annonce largement soutenue par la gauche et qui intervient dans le cadre du soutien au plan de reconstruction de Gaza. "Si nous plaidons, et c’est le cas du président de la République, et c’est le cas des socialistes, pour une solution à deux États, il faut la reconnaissance des deux États." précise Boris Vallaud.
Les Zones à Faibles Emissions (ZFE) et les élections municipales de 2026
Le député socialiste a également partagé ses préoccupations concernant l'enjeu sanitaire des ZFE, en insistant sur leur dimension sociale, et propose un effort important pour aider les Français à acheter des voitures électriques. "On ne peut pas tenir à la périphérie d’un certain nombre de villes des Françaises et des Français qui n’ont pas les moyens de changer leur véhicule." souligne-t-il.
Concernant les prochaines élections municipales, Boris Vallaud a réaffirmé qu'il n'y aura pas d’accord national entre le Parti Socialiste et La France Insoumise. Il rappelle également l'importance de l'unité au sein du Parti Socialiste pour l'avenir, notamment pour les municipales et la présidentielle de 2027. C'est pourquoi il propose un "rendez-vous de l’unité" : "Retrouvons-nous, rencontrons-nous, discutons, formulons cette promesse, pour notre parti, du meilleur, c’est-à-dire de la mobilisation générale pour les idéaux auxquels on croit."
L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio