Assemblée nationale : “Je souhaite qu’il y ait une session …

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By La rédaction Politique Matin Published on 21 avril 2025 13h04
Assemblée Nationale : "je Souhaite Qu’il Y Ait Une Session ...
Assemblée nationale : “Je souhaite qu’il y ait une session … - © PolitiqueMatin

Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, détaille son projet de prolongation des travaux parlementaires lors d’un entretien sur Sud Radio

Sur Sud Radio, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, s’est exprimée concernant une proposition de prolongation exceptionnelle des travaux parlementaires. Elle a abordé des sujets variés allant des commissions d’enquête parlementaires, la liberté universitaire, jusqu'au conflit israélo-palestinien.

Pour un Parlement en action

En pleine interview avec Jean-Jacques Bourdin, la Présidente a déclaré: "Je ne me résous pas à avoir un Parlement qui tourne au ralenti". Elle plaide en faveur d'une session extraordinaire estivale, en raison d'un calendrier parlementaire dense.
Une multitude de projets restent à examiner. La simplification de la vie économique, fin de vie, programmation pluriannuelle de l'énergie, le statut de l'élu et l’agriculture sont autant de dossiers que la fin de la session risque de laisser en suspens.

Elle a également assuré qu’un débat aura lieu à l’Assemblée nationale concernant les retraites, suite au conclave proposé par le gouvernement. Reprenant les mots du premier ministre, elle a affirmé : "Oui, il y aura un débat à l'Assemblée après le conclave sur les retraites, le Premier ministre l'a promis".

La surcharge des commissions d'enquête parlementaires

En ce qui concerne la multiplication des commissions d'enquête parlementaires, la présidente de l’Assemblée nationale a admis une surcharge. "Il y a effectivement une inflation de commissions d’enquête", a-t-elle déclaré. Elle a toutefois souligné l'importance d’éviter leur politisation, pour garantir leur effcacité, tout en préservant le contrôle nécessaire du parlement.

Sur la question de l'éventuelle impossibilité pour Marine Le Pen de se présenter à la présidentielle 2027, la présidente a maintenu qu'il faut défendre l'exemplarité des élus, mais a également rappelé la présomption d'innocence dont bénéficie Marine Le Pen jusqu'à la décision de la cour d'appel.

La liberté universitaire et le conflit israélo-palestinien

Yaël Braun-Pivet a également défendu la liberté d'expression dans l'éducation. Elle a dénoncé les pressions idéologiques dans certaines universités, en particulier à l’Université Lyon 2, disant qu'"On ne peut pas accepter que nos universités soient des lieux gangrenés par certaines idéologies". Elle a aussi insisté sur la nécessité de protéger les enseignants et la liberté d'expression.

Sur le sujet du conflit israélo-palestinien, elle a défendu une reconnaissance réciproque et équilibrée de l'État de Palestine et de l'État d’Israël, aussi bien pour permettre l'aide humanitaire que pour exiger la libération des otages."Évidemment, Israël doit permettre l’arrivée de l’aide humanitaire à Gaza".

La défense du féminisme et critique du macronisme

Abordant la question de l'égalité des sexes, Yaël Braun-Pivet a critiqué une récente décision de la Cour suprême du Royaume-Uni, qui définit le sexe d'une personne uniquement sur la base du sexe biologique. Elle a plaidé en faveur du respect des parcours de vie des personnes transgenres et de la non-exclusion.

Poursuivant sur l'examen du mandat présidentiel d’Emmanuel Macron, la présidente de l’Assemblée nationale a exprimé une déception vive sur la verticalité du pouvoir et l'absence de dialogue. La réforme des retraites à points représente pour elle cette absence de dialogue. Elle appelle à une plus grande participation et intégration des citoyens dans la vie politique.

Exemplarité des élus et ses projets politiques

Sur la question des débordements lors des séances à l’Assemblée nationale, bien que comprenant l'exaspération des Français, elle a rappelé que les élus devaient être radicaux dans leur expression, à condition de respecter le règlement.

En réponse à la question de sa possible candidature à l’élection présidentielle de 2027, elle a indiqué clairement que la question ne se posait pas pour le moment. Elle a préféré insister sur son rôle actuel de présidente de l’Assemblée nationale. "Je ne dois rien à l'État en termes financiers. Je ne vis pas aux crochets de l'État et de la collectivité. Ça ne correspond pas à ma façon d'être".

L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio

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