Lundi 22 juin s’ouvre un sommet européen qui pourrait permettre de régler la crise grecque. A ce sujet, Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques, a affirmé que tout se joue en ce moment pour la Grèce.
Le sort de la Grèce se joue aujourd'hui
Interrogé lundi 22 juin sur Europe 1, Pierre Moscovici a affirmé que "le sort de la Grèce, de l’euro se joue en bonne part aujourd’hui". De nombreuses réunions ont déjà eu lieu sur le sujet de la crise grecque, pour tenter de trouver une solution, "mais cette fois c’est décisif", a notamment précisé le commissaire européen, qui espère en un accord ce soir.
La Grèce approche de ses échéances financières
S’ouvre en effet une journée marathon à Bruxelles, qui réunit tous les acteurs de la crise grecques, alors qu’arrivent d’ici quelques jours les échéances financières d’Athènes, qui doit rembourser plusieurs milliards d’euros au FMI, mais qui n’a plus les moyens d’honorer ses dettes. Le défaut de paiement qui menace le pays placerait alors la Grèce dans une situation d’exclusion de la zone euro.
Athènes a envoyé des contre-propositions
Dimanche, le gouvernement grec a envoyé à Bruxelles une série de contre-propositions à opposer aux volontés des créanciers du pays. Une bonne chose pour Pierre Moscovici. "Elles vont dans le bons sens, elles peuvent permettre une base d’accord" a-t-il confié, ajoutant que "le gouvernement grec a enfin compris, je crois, qu’il fallait envoyer des contres-propositions concrètes et solides".