Vous avez dit punition ? Après le scandale de ses frais de taxis, Agnès Saal vient d’être mutée au ministère de la Culture. Elle reste dans le giron de la haute fonction publique, en toute impunité.
Agnès Saal retrouve un emploi
Imaginez un salarié qui commet une faute grave, se fait licencier, et se retrouve embauché dans la foulée dans une entreprise similaire, sans aucune difficulté. Vous entrevoyez le parcours d’Agnès Saal, depuis la révélation du scandale de ses notes de taxis, en tant que présidente de l’INA.
Un poste au ministère de la Culture
Limogée par Fleur Pellerin après la révélation de ses 40 000 euros de frais de taxis en dix mois, payés par le contribuable, Agnès Saal se retrouve dans son ministère d’origine, celui de la Culture. Elle occupera désormais le poste de chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
INA : Laurent Vallet remplace Agnès Saal
Le jour même où l’on apprenait la mutation d’Agnès Saal, Laurent Vallet était désigné en Conseil des ministres pour la remplacer à la tête de l’INA. Haut fonctionnaire, administrateur civil, diplômé de Sciences Po, l’Ena et HEC (comme dans la chanson des Inconnus), ce dernier occupait jusqu’alors la fonction de directeur général de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles.