Le non-cumul des mandats s’applique à tous, y compris aux ministres. C’est en substance ce qu’a rappelé Manuel Valls hier, juste après l'annonce officielle de candidature à la mairie de Dijon du ministre du Travail François Rebsamen.
En lice pour un nouveau mandat
Pourquoi donc le ministre lâcherait-il son portefeuille ? En fait, le maire PS de Dijon, Alain Millot, est mort lundi 27 juillet. Alors forcément, François Rebsamen, qui a dirigé la commune de 2001 à 2014, est tenté de réinvestir son fauteuil.
De son côté, l’entourage de François Rebsamen a fait savoir que ce dernier sera bel et bien "candidat pour la mairie et pour la présidence du Grand Dijon".
Reste que c’est le conseil municipal de Dijon qui va trancher puisque c’est à lui qu’incombe la responsabilité d’élire le successeur du maire décédé.
Ministre ou maire, il faut choisir
Toujours est-il qu’à l’Elysée comme à Matignon, on s’est aussitôt efforcé de rappeler le désormais sacro-saint non-cumul des mandats. Il n’est en effet pas possible de cumuler une fonction ministérielle et un mandat exécutif local, depuis 2014.