Vous vous souvenez peut-être de cette remarque acerbe de Marine Le Pen lors du débat de lundi concernant la probité de Mélenchon, ce dernier refusant d’être mis dans le même panier que Le Pen ou Fillon poursuivis par la justice.
Marine Le Pen lui faisait remarquer que cela pouvait « vite changer », sous-entendu « mon petit gars, tu ferais mieux de ne pas trop la ramener, vu tout ce que l’on sait sur toi »…
Du coup, aujourd’hui, c’est le tour de Mélenchon dans Capital, ou encore de Moscovici dans je ne sais plus quel journal en raison lui aussi de son amour inconsidéré des beaux costumes offerts gratuitement par les fournisseurs de vins de l’Élysée et de Matignon… ; vu le prix des costumes, on doit bien picoler dans les palais de la ripoux-blique aux frais des pauvres con-tribuables que nous sommes !!
Mais ce n’est pas tout, dans ce pays devenu totalement fou et ayant perdu tout repère, l’ex bien éphémère ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux, qui a su exploiter ses pauvres petites filles mineures en les faisant cravacher à l’usine de l’Assemblée nationale dans les pires conditions de travail, est désormais érigé en exemple par la gauche.
Le Roux, cet exemple à suivre !
Il faudrait donc suivre l’exemple de Le Roux… N’en jetez plus la coupe est pleine… Sauf qu’en fait, vous allez vite voir que la coupe va déborder très rapidement car à l’heure du grand déballage, les dégâts risquent d’être considérables !
Je vous ferai copie sans doute, dans l’édition de demain, de la liste des 117 députés qui font travailler femmes ou enfants à l’Assemblée.
Oh, rassurez-vous, la bonne gauche bêlante sur les pauvres gentils pauvres dont elle se fout en réalité éperdument est largement représentée, de même que notre bonne droite moraliste…
Halte aux rodomontades de Mélenchon le « vertueux »…
« Inéligibilité à vie des élus condamnés, interdiction d’embaucher les membres de sa famille… Jean-Luc Mélenchon s’est montré intraitable sur l’intégrité des élus lundi soir lors du grand débat de TF1. Pour son vieil ennemi Christian Schoettl, élu de l’Essonne, le candidat de « La France insoumise » est pourtant loin d’être irréprochable en la matière »…
L’article de Capital n’y va pas de main morte, et pour cause : le journal a tous les éléments et toutes les preuves en main…
« Christian Schoettl – prononcez «cheutl» – est maire de Janvry, un village champêtre du nord-est de l’Essonne, et ancien conseiller départemental du coin. Aujourd’hui, il bat la campagne dans la circonscription de Limours-Longjugmeau, avec le soutien d’une partie de l’UDI. Mais ce n’est pas ce qui l’a fait connaître : ce centriste doit surtout sa renommée à ses coups d’éclat en justice. Il a notamment fait condamner à dix-huit mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende Xavier Dugoin, l’ancien président RPR du conseil général, qui avait subtilisé 1 200 bouteilles de vin au département. Aujourd’hui, c’est à Jean-Luc Mélenchon qu’il s’attaque. »
Et là… Je crois que la notion de « dégagisme », qui me plaît beaucoup, risque de prendre un relief très particulier si l’on parle de notre ami Jean-Luc, que j’ai d’ailleurs trouvé le meilleur lors du débat de lundi.
Pour Christian Schoettl, « ça va bien les rodomontades ! Jean-Luc Mélenchon est une espèce de matamore qui dénonce les dérives de ses adversaires en oubliant qu’il a fait à peu près la même chose. Quand je l’ai entendu, le 1er mars, déclarer depuis Concarneau, dans le Finistère, que les électeurs de droite « auraient le droit d’avoir un candidat qui puisse être présentable », j’ai pensé qu’il avait perdu la mémoire ou qu’il avait un sacré culot. Alors, on va lui faire une piqûre de rappel, et lui parler de sa propre désinvolture. Parce qu’en décembre 2009, c’est sa fille Maryline qu’il a fait embaucher par le conseil général de l’Essonne ».
Christian Schoettl, qui a subi quelques pressions et qui du coup ne décolère pas et risque de devenir fort prolixe sur les petits arrangements de Jean-Luc avec la probité, fait remarquer à Capital bien perfide toujours à propos de la fille de Mélenchon que « son premier job, elle le décroche comme agent administratif à la mairie de Viry-Châtillon, toujours dans l’Essonne. On est en 1998 et elle a 24 ans. Son père est déjà vice-président du Conseil général. C’est, avec Julien Dray, l’un des leaders de la Gauche socialiste, un courant du PS qui entraîne dans son sillage pas mal d’élus de l’Essonne. Justement, le lieutenant de Jean-Luc Mélenchon s’appelle Gabriel Amard, et c’est le maire de Viry-Châtillon. Mieux : on le surnomme «monsieur gendre», parce qu’il est le compagnon de Maryline. Si ce n’est pas du favoritisme, je voudrais qu’on me dise ce que c’est. »
Bon, du coup, le Christian, lui, il sort ses dossiers…
On a droit aux vraies-fausses factures pour la conception de cartes de vœux pour des montants astronomiques, ou encore l’utilisation d’une voiture de fonction avec chauffeur alors qu’il n’y a plus de fonction, et enfin, clou dans le cercueil du père la vertu « Méluche », le courrier du procureur de Créteil qui lui a fait un petit rappel à loi, sans oublier … les 57 200 euros d’argent public que Jean-Luc aurait perçus comme conseiller « fantôme »…
Bon, vous l’aurez compris, ils aiment tous le fric, le pire étant ceux qui disent y être indifférents !
C’est édifiant.
Effrayant.
Hallucinant.
Et demain, nous allons sacrément rigoler aussi puisque nous allons pouvoir analyser les déclarations de patrimoine de nos 11 candidats qui vont être rendues publiques par la Haute autorité à la transparence de la vie publique… Dont notre Saint-Macron béni soit son nom qui malgré quelques millions n’a presque aucun patrimoine!!! Il ne faut surtout pas lui donner la France en gestion.
Le camarade Mélenchon, lui, sait nous prouver qu’à défaut de savoir gérer les finances publiques, il a su gérer les siennes!
Viva la revolucion!!!
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Article écrit par Charles Sannat pour Insolentiae