Une fois de plus, le nombre de victimes sur les routes françaises est en hausse : + 4, 3 % au mois d’avril.
Sécurité routière : la situation s'aggrave
Ce triste bilan vient aggraver les mauvais chiffres de l’année 2014, de janvier et février 2015. Nous perdons peu à peu le bénéfice du sursaut national de 2002. La pression de la police et de la justice contre la délinquance routière n’est plus la même. La détermination des pouvoirs publics semble moins forte. Les groupes de pression autour de la vitesse reprennent de la voix, remettent en question le respect du code de la route.
Les comportements se relâchent
Et, à cause de cela, les comportements sur la route se relâchent. Et l’insécurité routière redevient la première cause de morts des jeunes français. Pour arrêter le massacre de milliers de jeunes gens qui endeuille les familles françaises, il faut un nouveau sursaut. La sécurité routière doit redevenir une grande cause nationale, sortir des petits jeux politiques ou des calculs électoralistes.
Le délinquant routier n'est pas une victime
Il faut arrêter de cautionner les discours démagogiques qui font du délinquant routier une victime de la répression ou un pigeon. Il faut retrouver en France un consensus pour sauver la vie de nos enfants. C’est le sens de l’appel lancé il y a quelques semaines par de nombreuses personnalités dont le grand chef Marc Veyrat, l’acteur François Berléand, l’écrivain Régis Jauffret, l’humoriste Anne Roumanoff ou le réalisateur Patrick Chesnais. J’attends maintenant la réaction des principaux responsables politiques. Préfèreront-ils caresser les automobilistes dans le sens du poil ou se soucier de la vie de nos enfants.