Il faut absolument trouver un prétexte à la candidature de François Hollande. Celui-ci a dit qu’il ne se représenterait que si l’inversion de la courbe du chômage se manifestait. Alors on cherche à démontrer cette inversion. Il est effectivement positif de favoriser la candidature de François Hollande.
Son échec tuera définitivement le parti socialiste et permettra de repartir sur des bases plus saines, y compris pour ses frondeurs.
Chômage : le gouvernement minimise les dégâts
Au lieu de l’augmentation des chômeurs, on parle d’une baisse sensible de l’aggravation de l’augmentation. Un homme tombe du cinquantième étage d’un immeuble. Bonne nouvelle ! un instant plus tard, il n’est qu’au niveau du trentième étage alors qu’il aurait dû être dix étages plus bas !... Tous les espoirs sont permis !...
Les entreprises se portent bien, c’est-à-dire les 15 % de sociétés qui font leurs profits en boursicotant sur les marchés internationaux, tout en supprimant des emplois en France… et en prétendant représenter les entreprises avec trois apparatchiks au Medef qui devient aussi marginal que les syndicats qui sont en face de lui. Le tout est qualifié de « partenaires sociaux » par le gouvernement, bien content d’avoir en face de lui quelques fantômes pour décider des prélèvements sociaux qui représentent plus que les prélèvements fiscaux… Si en plus certaines facilités permettent de « fluidifier » les relations sociales, alors c’est parfait, sauf que le fluide est glacial.
La caste au pouvoir s'arrange pour y rester
Les partis politiques survivent grâce aux subsides qu’ils se font voter au titre du financement de la vie publique par leurs propres représentants, qui se sentent eux mêmes menacés s’ils ne les votent pas. Ainsi ils éliminent toute force nouvelle au nom de la démocratie, quitte à privilégier des partis qui font moins de 1 %. Des centaines de permanents politiques, patronaux, syndicaux sont planqués dans des institutions pseudo publiques qui en supportent le coût parce que leurs organisations sont tellement rétrécies qu’elles n’ont quasiment plus de membres. Les élus battus aux élections retrouvent comme par miracle des postes indispensables à la tête d’organismes construits sur mesure pour gérer des missions déjà assumées par d’autres : sécurité civile, ordures, routes, électricité, tourisme, tous les prétextes sont bons.
On brade les intérêts de la France
Pour 60 inspecteurs des finances restés au service de l’Etat, plus de 200 se sont rués dans le pantouflage à la tête de sociétés et d’organismes. Seuls 10 % ont réussi. Les autres ont entrainé leurs navires dans des naufrages sans fin, par centaines de milliards, du Crédit Lyonnais à Vivendi, d’Air France au Gan, France Telecom, Crédit Foncier, Moulinex, Cerus, etc… Les nationalisations ont ponctionné environ 300 milliards € sur l’économie nationale en 1981, avec un coût apparent très largement minoré à la seule indemnisation des actionnaires. Quelques années plus tard, en 1986, les privatisations et les « noyaux durs en ont reponctionné autant avec en plus autant de technocrates qui se sont servis au passage. A présent, les intérêts bradés à l’étranger ont rajouté encore autant à la dette des Français. Tous les hauts fonctionnaires ayant présidé à ce désastre sont aussi peu inquiétés que les généraux français qui avaient envoyé nos agriculteurs et ouvriers à la boucherie pendant la guerre 14-18.