Pas question de reculer ! Le député UMP et surtout ex-Premier ministre, François Fillon sera bel et bien candidat à la primaire de l’UMP en novembre 2016, en vue des élections présidentielles de 2017. Il vient de le confirmer dans un entretien au Point, puis sur BFM-TV.
Fillon le radical ?
"On a besoin d’un projet radical pour redresser notre pays, explique t-il. Le débat de la primaire devra être un débat sur les réformes. Il faut une masse critique de réformes avec un objectif : faire de la France la première puissance économique en Europe".
Même s’il ne cesse de chuter dans les sondages, il dit vouloir "aller jusqu’au bout".
François Fillon est donc le quatrième candidat officiellement déclaré, après Alain Juppé, Xavier Bertrand et Christian Estrosi.
La primaire pour tous
L’UMP a tranché récemment : il s'agira d'une primaire ouverte, ce qui signifie que n’importe qui, à fortiori les sympathisants de la droite, pourront voter, et non exclusivement les membres de l’UMP. Il faudra simplement verser une contribution symbolique de 2 euros.
Les autres candidats, pas encore décalrés, devraient être évidemment Nicolas Sarkozy, mais aussi Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet (à condition qu’ils réussissent à se faire parrainés par au moins 25 parlementaires, au moins 250 élus répartis sur au moins 30 départements, et au moins 2 500 adhérents, à jour de cotisation, répartis sur au moins 15 départements, ce qui n’est pas gagné, notamment pour les deux derniers candidats cités).
Mais les candidats du centre (UDi et Modem) sont les bienvenus s'ils souhaitent se présenter, à des conditions fixées par leur propre parti.
Et chacun d’eux doit s’engager, en cas de défaite, "à soutenir publiquement le candidat à la présidence de la République désigné à l’issue de la primaire et à prendre part à sa campagne". Pas de dissidence possible !
En 2011, la primaire organisée par le Parti Socialiste avait réuni 2,7 millions de participants au premier tour et 2,9 millions au second.