La nomination de Gabriel Attal au poste de ministre de l’Éducation nationale a suscité une vive réaction de Philippe de Villiers, déclenchant une polémique qui a traversé tout le spectre politique. Retour sur les faits et les réactions.
Attal à l’Education : pour Philippe de Villiers “on est passés du woke à…”
Philippe de Villiers enflamme la toile
Après la nomination de Gabriel Attal comme ministre de l'Éducation nationale, Philippe de Villiers, ancien ministre et fondateur du Puy du Fou, a exprimé son mécontentement sur Twitter. Il a déclaré : « La nomination de Gabriel Attal pour remplacer Pap Ndiaye est la catastrophe de l’été : c’est le passage du woke au LGBT ». Cette déclaration a rapidement suscité de vives réactions, en particulier à gauche.
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste (PS), a répondu fermement en rappelant que « L’homophobie n’est pas une opinion mais un délit ». Éric Coquerel de La France insoumise a également réagi en qualifiant l'attaque de De Villiers de « rance, homophobe, complotiste », tout en exprimant son soutien à Gabriel Attal.
La classe politique s’insurge contre cette déclaration
La polémique a dépassé les clivages politiques habituels. Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie les Verts (EELV), a déclaré : « On a le droit de ne pas être macroniste. D’être homophobe par contre, non ». Même au sein de la droite, des voix se sont élevées pour condamner le tweet de Villiers. Tanguy David, ancien membre de Reconquête ! et soutien du Rassemblement national (RN), a qualifié les propos de « maladroits » et « abjects ».
Sébastien Chenu, député RN du Nord, a également exprimé son désaccord avec les propos de Villiers lors d'une interview sur RMC-BFMTV. Il a qualifié le tweet de « consternant » et a ajouté : « Je trouve que c’est un propos déplacé venant de Philippe de Villiers, je n’y souscris pas. Et je trouve que ce n’est pas au niveau du combat politique que nous devons mener. » Au milieu de cette tempête médiatique, le principal concerné, Gabriel Attal, n'a pas encore réagi publiquement. Mais une chose est certaine, le débat autour de sa nomination et les réactions qu'elle a suscitées montrent à quel point la politique française reste un terrain miné, où chaque déclaration peut déclencher une avalanche de réactions.