Nouvelle semaine mouvementée en politique. Point culminant : vendredi. La réforme des retraites devrait connaître son épilogue.
Emmanuel Macron enchaîne les déplacements
Après sa visite d’État en Chine, la semaine dernière, le président Emmanuel Macron entame une nouvelle visite aux Pays-Bas dès le mardi 11 avril. Deux jours et une première pour un président français depuis plus de 20 ans. Pour l’occasion, pas moins de 7 ministres accompagnent le chef de l’État. Le moment est important surtout d’un point de vue diplomatique. Après avoir été reçu par le roi Willem-Alexander et de son épouse Maxima, Emmanuel Macron doit s’entretenir avec le Premier ministre, Mark Rutte. Le point d’orgue de sa visite sera un discours sur la "souveraineté européenne" fait savoir l’Élysée.
Après l’échec de la loi grand âge lors du précédent quinquennat, la majorité tente de remettre le débat sur le vieillissement sur le devant de la scène politique. Dès le mardi 11 avril, elle défend une proposition de loi baptisée "bien vieillir". Elle doit notamment permettre de mieux prendre en compte le vieillissement de la population mais aussi aborder des pistes concernant le sujet épineux de la dépendance. Les discussions vont se poursuivre jusqu’au jeudi 13 avril.
Fin de parcours pour la réforme des retraites
Le point d’orgue de cette semaine politique sera la journée du vendredi 14 avril. Ce jour-là, le Conseil Constitutionnel rendra sa décision concernant la réforme des retraites. La veille, une nouvelle journée de grève et de manifestation est prévue partout en France. Les sages devront juger de la constitutionnalité de la réforme dans le cadre d’un projet de financement rectificative de la sécurité sociale. Ainsi, quelques points pourraient être censurés comme l’index sénior. Ensuite, Emmanuel Macron aura 15 jours pour promulguer la loi. La question d’une prise de parole devant les Français est à l’étude dans l’entourage du président.
Une page se tourne en Europe. Samedi 15 avril, l’Allemagne doit mettre à l’arrêt définitivement ses trois dernières centrales nucléaires. Fruit d’une politique énergétique aux antipodes de la France, le pays fait le pari de miser sur d’autres sources pour produire de l’énergie. La décision avait été prise en 2011 après l’accident nucléaire de Fukushima.