La semaine politique sera marquée par l’hommage à l’ancien ministre de la Justice Robert Badinter. Début aussi de la campagne électorale en Russie pour la prochaine élection présidentielle.
L’agenda politique de la semaine du 12 au 18 février 2024
Hommage politique et solennel à Robert Badinter
La semaine s’annonce clé pour la nouvelle ministre de l’Éducation Nationale. Nommée, un peu à la surprise générale, en remplacement d’Amélie Oudéa-Castera, Nicole Belloubet est sur le terrain. L'objectif pour la nouvelle locataire de la Rue de Grenelle : renouer le lien avec les enseignants. Elle se déplace le lundi 12 février 2024 à Reims. Elle va d’ailleurs annoncer les résultats très attendus d’un baromètre concernant le harcèlement scolaire. La lutte contre ce fléau est une priorité politique pour le nouveau gouvernement.
Le mercredi 14 février 2024, un hommage national sera rendu à Robert Badinter. L’ancien garde des Sceaux (1981-1986) sous la présidence de François Mitterand est mort à l’âge de 95 ans. Un hommage à celui qui a œuvré pour l’abolition de la peine de mort en France. Figure de ce ministère dont le discours à l’Assemblée Nationale est resté dans les mémoires, il reste l’une des figures du barreau. Depuis l’annonce de son décès, les hommages sont unanimes.
La réforme des retraites ne passe toujours pas
On croyait le combat terminé ! Mais les syndicats en décident autrement. Nouveau mouvement de protestation contre la réforme des retraites. Les premiers décrets sont en application. Ce texte politique provoque toujours la colère des syndicats. Preuve en est : le vendredi 16 février 2024, les dockers de Marseille entament 24 heures de grève. Un mouvement à l’appel de la CGT pour dénoncer le report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Le samedi 17 février 2024 démarre une nouvelle campagne électorale en Russie. Le top départ de l’élection présidentielle. Le maître incontesté du Kremlin, Vladimir Poutine, devrait être réélu facilement. Le scrutin se déroulera un mois plus tard, le 17 mars 2024. Depuis sa révision constitutionnelle de 2020, permet à Vladimir Poutine de rester au pouvoir théoriquement jusqu’en 2036.