Invité sur Sud Radio le 24 avril, Julien Odoul, député RN, a abordé les plans anti-violence de Gabriel Attal et le laxisme du gouvernement, la plainte contre Fabrice Leggeri et la convocation de Mathilde Panot pour apologie du terrorisme.
Julien Odoul dénonce le ‘laxisme’ face à la violence des mineurs
Une réaction contre le laxisme
Julien Odoul a mis en lumière ce qu'il considère comme un « laxisme judiciaire et familial » face à la violence des mineurs. Suite aux propositions de couvre-feu pour les mineurs, l'homme politique a déclaré : « Ce n'est pas forcément la solution ». Il soutient plutôt une réponse de l'État plus ferme, avec une forte dissuasion et l'imposition de sanctions, y compris financières pour les parents défaillants.
Julien Odoul n'a pas hésité à critiquer le Premier ministre Gabriel Attal en le qualifiant de « Monsieur lâcheté » face à l'autorité et a affirmé : « Il essaie de reprendre des thèmes du RN car c'est porteur... mais il ne fait pas grand chose. » Le député accuse le gouvernement de manquer de volonté véritable pour apporter des solutions tangibles.
Scandales et dénonciations
Julien Odoul n'a pas oublié Fabrice Leggeri, numéro 3 de la liste RN aux élections européennes, visé par une plainte pour complicité de crime contre l'humanité et de torture lorsqu'il était directeur de Frontex. Julien Odoul dénonce cette affaire comme étant un « acharnement judiciaire scandaleux » et s'en prend aux ONG portant l'accusation, dont la Ligue des droits de l'Homme, qu'il suggère de renommer « la ligue des droits des islamistes. »
Autre sujet polémique : la convocation de Mathilde Panot pour apologie du terrorisme. Selon Julien Odoul, la chef de file des députés LFI a tenu des « prises de position dégueulasses, antisémites » et mérite d'être jugée par le peuple. Il conclut néanmoins que : « C'est surtout au peuple de sanctionner, avant la justice. »
L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio