Jean-Jacques Bourdin a reçu, le 14 mai 2024 sur Sud Radio Prisca Thévenot qui n’a pas hésité à réagir aux dernières actualités politiques. Plusieurs sujets étaient sur la table : le possible débat entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, la position des autres têtes de listes pour les élections européennes et la situation en Nouvelle-Calédonie.
Raphaël Glucksmann est un “traître” pour Prisca Thévenot
Marine Le Pen, une "déserteuse" selon Thévenot
Selon elle, Marine Le Pen, qui reste silencieuse face à une proposition de débat avec Emmanuel Macron, "a peur de débattre". C'est une accusation récurrente de Thévenot qui n'hésite pas à qualifier l'ensemble du Rassemblement National de "déserteurs". "Ils n'ont rien fait pendant 5 ans. Ils n'ont pas défendu les Français, voire même pire, ils les ont mis en danger", dénonce-t-elle.
Thévenot souligne par ailleurs que "la question ne se pose pas du côté du camp présidentiel, mais plutôt du camp du Rassemblement national". Elle appelle ainsi Le Pen à s'expliquer devant les Français.
Raphaël Glucksmann, un "traître", selon Thévenot
Lors de son entretien avec Bourdin, Thévenot a pointé du doigt Raphaël Glucksmann. Sans mâcher ses mots, elle l'a qualifié de "traître dans sa propre famille politique européenne". "Il ne vote jamais, jamais, jamais de la même façon que sa propre famille politique au Parlement européen", argue-t-elle. Selon Thévenot, le manque de cohérence dans le vote de Glucksmann remet en question sa fiabilité.
La Nouvelle-Calédonie, un débat national à poursuivre
Interrogée sur les émeutes en Nouvelle-Calédonie, Thévenot a affirmé que le débat parlementaire sur le projet de loi constitutionnelle se poursuivra à l'Assemblée nationale. Elle précise : "Nous devons pouvoir laisser un texte législatif poursuivre son cheminement. Un texte législatif laisse justement place au débat et nous devons le respecter".
Dans le détail, Thévenot fait référence à la situation des électeurs en Nouvelle-Calédonie, rappelant que "un électeur sur cinq en Nouvelle-Calédonie ne peut pas voter aux élections provinciales". Elle appelle à un débat apaisé pour éventuellement étendre le corps électoral.
L'entretien s'est terminé sur cette note, laissant entrevoir l'importance et la complexité des sujets politiques du moment. Jean-Jacques Bourdin continue avec sa ligne éditoriale, donnant la parole aux différents acteurs politiques pour un débat ouvert et constructif.
L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio