Emmanuel Macron réconforte Killian Mbappé par texto et Jean-Marie Le Pen exhorte le RN à retrouver sa virilité. Retour sur l'actualité politique du 30 juin 2021.
Emmanuel Macron envoie des textos de réconfort à Killian Mbappé
Le penalty tiré à mi-hauteur de Killian Mbappé et rattrapé par Yann Sommer lors de la huitième de finale de l’Euro contre la Suisse aura coûté cher à l’équipe de France. Seul après le coup de sifflet, le joueur de l’OM a été brievement réconforté par Didier Deschamps et certains des joueurs.
Mais il semblerait que l’attaquant n’ait pas été tout à fait seul après la rencontre. Le Parisien révèle que le président de la République et lui ont échangé des messages après le match. Emmnual Macron a tenu à le soutenir et à l’encourager dans ce moment très difficile.
Le président de la République avait déjà affiché sa proximité avec le célèbre joueur de foot dans sa vidéo avec les Youtubeurs MacFly et Carlito : « Pardon pour le transfert », avait-il déclaré. Le locataire de l’Élysée avait prétendu « s’occuper de la carrière » de l'attaquant du PSG et avoir organisé son transfert à l'OM.
Jean-Marie Le Pen exhorte le RN à retrouver sa virilité
Le RN est-il devenu un parti comme les autres ? C’est ce que craint son fondateur Jean-Marie Le Pen. Dans son journal de bord diffusé mercredi 30 juin 2021, celui qui a dirigé le FN pendant plus de 40 ans est formel : si sa fille ne revient pas à « une reprise de la virilité, de la netteté des positions », le RN peut disparaître.
Pour Jean-Marie Le Pen, le parti n’a de chance de succès qu’en tant que parti alternatif au système. Au congrès du RN qui se tient samedi et dimanche à Perpignan, Marine Le Pen a « une obligation, de préciser ses positions et de revenir aux positions qui avaient fait la force et l'espérance de croissance du FN », a insisté Jean-Marie Le Pen. Pour lui, « le congrès devrait être le moyen d'afficher un redressement politique, intellectuel, moral ».
Rupture douloureuse entre Éric Zemmour et son éditeur Albin Michel
La maison d’Éditions Albin Michel qui a déjà publié cinq livres du polémiste Éric Zemmour dont le Suicide français en 2014 a décidé de mettre un terme à leur collaboration. C’est par un communiqué que l’éditeur a annoncé sa décision de ne pas publier le prochain livre du journaliste.
« Nous avons eu un échange très franc avec Éric Zemmour qui m’a récemment confirmé son intention de s’engager dans la présidentielle et de faire de son prochain livre un élément clé de sa candidature ».
Selon Gilles Haéri, le président de la maison d’Éditions, Éric Zemmour « s’engage dans un combat personnel idéologique qui ne correspond pas à la ligne éditoriale d’une grande maison généraliste comme Albin Michel ».
Éric Zemmour qui confiait lundi 28 juin 2021 trouver cette décision injustifiée, répond à son éditeur par un communiqué à l’AFP dans lequel il dément avoir dit à Gilles Haéri qu’il serait candidat à la prochaine élection présidentielle. Le polémiste ajoute qu’il suspecte Albin Michel d’avoir subi des pressions pour le virer.
Par solidarité envers l’auteur, l’ancien ministre souverainiste Philippe de Villiers a annoncé mardi 29 juin au soir qu’il avait décidé de ne pas publier son prochain livre chez Albin Michel.
La Cour de cassation rejette le pourvoi des Balkany
Patrick et Isabelle Balkany se sont rendus mercredi 30 juin 2021 devant la Cour de cassation qui se prononçait sur le pourvoi. Le couple a été condamné en mai 2020 pour blanchiment d’argent et fraude fiscale.
La haute juridiction ayant rejeté leur pourvoi, Patrick Balkany et sa femme sont condamnés, respectivement, à cinq et quatre ans de prison ferme et à 10 ans d’inéligibilité.
À la tête de la mairie de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) durant des décennies, Isabelle et Patrick Balkany ont été reconnus coupables d’avoir dissimulé au fisc un patrimoine évalué précisément à 13.006.052 euros, et notamment deux luxueuses propriétés situées à Marrakech (Maroc) et sur l’île de Saint-Martin dans les Antilles.
Par contre, le moulin de Cossy dans lequel le couple vit ne sera finalement pas confisqué. Lors de l’audience, les avocats du couple avaient expliqué qu’ils ne pouvaient pas se voir confisquer ce bien immobilier dans la mesure où ils en ont fait une donation entre vifs à leurs enfants et n'en avaient à ce jour que l'usufruit. Cet argument semble avoir convaincu la Cour de cassation.