L’agenda politique de la semaine du 24 au 30 juillet 2023

Élisabeth Borne fait du calage en vue de la rentrée politique

Après le remaniement du gouvernement, ses membres ont rendez-vous dès le lundi 24 juillet au matin à Matignon. Une réunion de calage est prévue autour de la Première Ministre. Même si certains ministres seront absents en raison de déplacements présidentiels en Nouvelle-Calédonie, Élisabeth Borne se penche sur l'agenda politique de la rentrée. Ainsi, trois dossiers sont prioritaires. Le premier concerne l'éducation, un grand défi pour le nouveau ministre Gabriel Attal. Ensuite, le deuxième dossier concerne l'accélération de la transition écologique. Enfin, le dernier chantier concerne la poursuite des efforts budgétaires.

La journée du lundi 24 juillet 2023 reste bien chargée. Le Président de la République, Emmanuel Macron, donne une interview dans les journaux de 13 heures de TF1 et France 2. Ainsi, malgré son déplacement en Nouvelle-Calédonie, il doit apporter des réponses aux problématiques de la métropole. En effet, les élus dont les communes ont été touchées par les violences urbaines en demandent davantage. La reconstruction des bâtiments publics ne suffit pas. Enfin, à cette occasion, le Président devrait également faire le bilan des fameux « 100 jours ».

Vladimir Poutine réunit ses partenaires africains

Après sa décision de bloquer les exportations de céréales ukrainiennes, et dans un contexte de guerre, Vladimir Poutine reçoit ses partenaires africains. Ainsi, jeudi 27 et vendredi 28 juillet, une vingtaine de chefs d'État africains se rendent à Saint-Pétersbourg. C'est un moment important pour le Kremlin, car les alliances en Afrique sont cruciales pour la Russie. Par ailleurs, la Russie doit rassurer ses partenaires pour éviter de les voir se rallier aux Occidentaux, très actifs sur le continent.

Enfin, mauvaise nouvelle pour les États de l'Union Européenne. En effet, le jeudi 27 juillet, la Banque Centrale Européenne se réunit pour une réunion de politique monétaire. Elle va augmenter ses taux directeurs pour faire face à l'inflation. La conséquence directe sera une augmentation du coût du crédit. Cependant, certains États commencent à s'agacer, craignant que cette hausse des taux engendre une baisse de la croissance économique.