L’agenda politique de la semaine du 04 au 10 septembre

Séminaire politique et Nouvelle-Calédonie

Le dossier de la Nouvelle-Calédonie revient sur le devant de la scène politique. Dès le début de la semaine, les représentants de l’île ont rendez-vous avec le gouvernement. Après le référendum de 2021, contesté par les indépendantistes, l’heure est aux discussions. Enjeu majeur : définir les contours de la future réforme constitutionnelle prévue pour 2024. Par ailleurs, après deux initiatives sans les indépendantistes, certains de ces membres devraient être présents. Ainsi, pour la première fois, toutes les parties seront autour de la table. Une première victoire en soi.

Les membres du gouvernement sont conviés à l’Élysée le mercredi 06 septembre. Objectif : un séminaire pour évoquer les suites à donner aux rencontres de Saint-Denis. Rencontres inédites entre Emmanuel Macron et les patrons des partis politiques d’opposition. Des discussions jusqu’au bout de la nuit la semaine dernière. Le président de la République veut du concret désormais. Les premières pistes devraient voir le jour lors de ce séminaire gouvernemental.

La Reconquête tient son université d’été

Le milieu de semaine sera dense pour Emmanuel Macron. En effet, le chef de l’État doit recevoir le jeudi 07 septembre le Conseil National de la Refondation. Le fameux CNR fête son premier anniversaire. L’organe doit permettre de bâtir des consensus entre les forces politiques, mais aussi avec les syndicats. Ainsi, cette rencontre de jeudi doit fixer le cap et de donner les grandes orientations. Deux dossiers apparaissent comme prioritaires : la santé et l’éducation.

Le parti d’Éric Zemmour tente de se relever de la claque politique subie en 2022. Ainsi, Reconquête tient son université d’été à partir du jeudi 07 septembre. Certaines journées, fermées à la presse, seront dédiées à la formation des militants et des cadres. Malgré tout, le dimanche 10 septembre, Éric Zemmour doit tenir un discours en présence des journalistes. Un peu plus tôt dans la semaine, la Cour de cassation doit se prononcer sur la relaxe du patron du parti concernant ses propos sur les Juifs et Pétain.