Nouvelle semaine chargée d’un point de vue politique. Le début de semaine sera marqué par la nouvelle session du Parlement Européen. Puis revient à nouveau la réforme des retraites et un procès en appel redouté par le Rassemblement National.
Macron planche sur la réforme institutionnelle
Alors que la réforme des retraites remplit les journées du gouvernement, le président de la République pense déjà à la suite. Emmanuel Macron rencontre aujourd’hui les associations d’élus locaux pour parler d’une nouvelle réforme : celle des institutions. Pour l’instant, c’est l’heure des premières discussions, une manière de prendre la température avant d’esquisser un projet. Problème : la fronde de l’AMF. L’Association des Maires de France, la plus importante du pays, est en froid avec l’Élysée. Si bien que son président, David Lisnard n’assistera même pas à la réunion.
Les députés européens sont à Bruxelles. Nouvelle session du Parlement Européen. Elle débute ce lundi 13 mars et se termine jeudi 16 mars. Au menu des discussions, la coordination des politiques économiques pour le premier semestre 2023. Mais aussi, la situation en Méditerranée. Mais pas sûr que les Européens arrivent à trouver un accord tant les divergences sont nombreuses entre les pays membres.
Réforme des retraites et procès redouté pour le RN
Semaine décisive pour la réforme des retraites. Après son adoption au Sénat dominé par la droite, députés et sénateurs se retrouvent en commission mixte paritaire. Ils devront, ensemble, définir les différents arbitrages sur les points contestés du texte. C’est ce dernier qui sera débattu prochainement à l’Assemblée Nationale. En difficulté et pas sûr d’obtenir une majorité, le gouvernement indique déjà ne pas vouloir utiliser le 49.3 selon son porte-parole, Olivier Véran.
Ce mercredi 15 mars, journée redoutée par le Rassemblement National. C’est l’épilogue d’une longue procédure judiciaire. Le parti mais aussi plusieurs collaborateurs attendent de pied ferme la décision de la cour d’appel de Paris au sujet des kits de campagne de 2012. Ils sont jugés en appel pour escroquerie aux dépens de l'État, abus de biens sociaux, abus de confiance, recel et blanchiment. Le RN pourrait être condamné à verser plus de 10 millions d’euros à l’État.