En cette rentrée politique, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, s’est démarqué par une série d’annonces et de déclarations visant à rassurer le monde entrepreneurial. Entre promesses de soutien aux entreprises, réformes fiscales et orientations économiques, faisons le point sur les principales déclarations du ministre.
Bruno Le Maire : quels sont les changements pour la rentrée ?
Le soutien indéfectible de Bruno Le Maire aux entreprises
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a clairement affiché son intention de maintenir une politique économique et fiscale favorable aux entreprises. Lors de son discours de rentrée à Alex (Haute-Savoie), il a insisté sur le fait qu'il ne dévierait « pas d'un pouce de la seule politique économique qui a donné les meilleurs résultats que la France ait connus depuis 40 ans : la politique de l'offre ». Cette déclaration intervient dans un contexte où le patronat exprime des inquiétudes quant à la trajectoire des mesures fiscales en faveur des entreprises.
L'un des points majeurs de son discours concerne la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Cet impôt, qui devait initialement être aboli en 2024, verra sa suppression étalée sur quatre ans. Le gouvernement justifie cette décision par un coût ramené à un milliard d'euros par an pour les finances publiques. Toutefois, Bruno Le Maire a rassuré les entrepreneurs en affirmant que « la CVAE sera définitivement supprimée » à la fin de 2027.
Des mesures pour renforcer la souveraineté économique
Bruno Le Maire a également évoqué la nécessité de protéger davantage les brevets et la propriété intellectuelle françaises. Dans cette optique, il a annoncé son intention de renforcer le contrôle des investissements étrangers dans les entreprises françaises. Ce contrôle sera notamment étendu « aux activités d'extraction et de transformation des matières premières critiques », secteurs jugés décisifs pour la souveraineté du pays. De plus, le dispositif de contrôle sera élargi pour inclure les investisseurs non européens acquérant 10% ou plus du capital d'une entreprise, ainsi que les prises de participation dans des « succursales françaises d'entreprises étrangères ».
Outre ces mesures, le ministre a exprimé sa volonté de « continuer à simplifier » pour les entrepreneurs et a annoncé la tenue « des assises de la simplification dans les trois mois qui viennent ». Il a également mis l'accent sur le développement de l'actionnariat salarié.