Motions de censure : Guillaume Kasbarian réagit à l'antenne de Sud Radio
Guillaume Kasbarian, porte-parole du gouvernement, était sur les ondes de Sud Radio pour répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin, notamment sur les deux motions de censure déposées par le NFP et le RN visant à renverser le Premier ministre, Michel Barnier.
Michel Barnier, un nouveau rendez-vous avec l'opposition
Dans cette entrevue radiophonique, Kasbarian a souligné le rôle crucial de Barnier dans la négociation du budget, une manœuvre qui, selon lui, doit être reconnue par tous les Français. La capacité de Barnier à établir un dialogue ouvert et constructif avec les parlementaires a été saluée par Kasbarian. "Michel Barnier a toujours été dans l'écoute, la négociation, le dialogue avec les parlementaires", a-t-il affirmé, mettant en lumière l'approche de Barnier qui a toujours cherché à trouver des compromis jusqu'à la dernière minute.
Face aux motions de censure déposées par le NFP et le RN, l'invité de Sud Radio a exprimé son étonnement face à l'intention de Marine Le Pen de soutenir la motion du NFP. Kasbarian a dénoncé une "alliance des contraires complètement absurde", qualifiant la situation de "très irresponsable et surtout très paradoxale".
Une alliance objective Mélechon-Le Pen contre Macron
Kasbarian a également pointé du doigt un hypothétique pacte tacite entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, dont l'objectif pourrait bien être de provoquer la démission d'Emmanuel Macron. Selon le porte-parole du gouvernement, derrière le vote de la motion de censure, ce n'est pas l'intérêt du peuple français qui est en jeu, mais l'agenda politique des leaders de ces partis. Il souligne les dangers inhérents à une telle manœuvre : "Vous ne prenez pas le risque de mettre les Français dans la mouise au 1er janvier. Vous ne prenez pas le risque qu'on n'ait pas de budget au 1er janvier. Vous ne prenez pas le risque d'avoir une déstabilisation économique du pays."
Il a néanmoins exprimé sa compréhension du ressentiment de certains Français à l'égard de la politique actuelle en général et du président Macron en particulier. Cependant, Kasbarian a insisté sur le fait que la censure n'est pas tant une question de pour ou contre Macron, mais plutôt une question de gestion de l'avenir de la France. Il met en garde contre les conséquences réelles que pourrait avoir un « bordel politique » pour les Français.
L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio