Un déjeuner entre le proche conseiller d'Emmanuel Macron, Bruno Roger-Petit et Marion Maréchal sème le trouble au sein de la majorité présidentielle.
Un déjeuner qui choque la majorité présidentielle
Annoncé par le Monde, dimanche 27 décembre 2020, ce déjeuner entre Bruno Roger-Petit et Marion Maréchal aurait eu lieu il y a quelques mois et déchaîne la majorité présidentielle, certains réclamant le départ de Bruno Roger-Petit des rangs présidentiels. « Incompréhensible, ce déjeuner. Une faute ! » S'exclame Bariza Khiari, membre de la direction et LaREM et ex-sénatrice.
Le déjeuner est également pointé du doigt par les membres de LaREM, car allant à l'encontre des principes républicains, puisque Marion Maréchal est une ancienne élue et l'un des espoirs du Rassemblement national et donc de l'extrême droite. Le vice-président du groupe parlementaire de LaREM rappelle qu' « Avec l'extrême droite, on ne discute pas, on ne transige pas. On la combat. »
La gauche ironise face à ce déjeuner
À gauche, l'ironie est de sortie à l'annonce de ce déjeuner. « Le macronisme, face à l'extrême droite, un rempart ? Non, un rencard… » ironise le député de la France Insoumise Alexis Corbière. Clémentine Autain en rajoute une couche « Un rempart ? Plutôt une passoire. » Du côté du Parti socialiste Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, va plus loin dans l'ironie « Maurras et Petain n'étaient pas dispo… ».
À droite, les réactions sont plus légères, en cause la justification du principal intéressé Bruno Roger-Petit, qui considère que son déjeuner avec Marion Maréchal ne diffère en rien de celui organisé en 2019 par Xavier Bertrand, avec le polémiste Eric Zemmour. Le député du Vaucluse Julien Aubert s'interroge : « La police des dîners en ville est de retour ? On déjeune avec qui on veut ! »