Des résultats qui ne vont pas plaire à Manuel Valls. D’après un sondage Ifop pour Europe 1 et Le Figaro, la majorité des électeurs de droite et de gauche seraient favorables au "ni-ni" prôné par Nicolas Sarkozy.
Le "ni-ni" plaît à droite comme à gauche
Ce que Manuel Valls qualifiait de "faute morale", le "ni-ni" prôné par Nicolas Sarkozy qui appelle ses électeurs à ne pas choisir, ni le PS, ni le FN, en cas d’élimiation de l’UMP, semble finalement séduire à droite, mais également à gauche. D’après un sondage Ifop pour Europe 1 et Le Figaro, 60 % des électeurs de droite et 62 % des électeurs de gauche seraient prêts à se soumettre à cette stratégie en cas d’élimination de leur parti au second tour des élections départementales.
Des voix dissidentes à l'UMP
Des résultats qui ne vont pas plaire du côté des politiques, que ce soit à gauche ou à droite. A l’UMP, Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet s’étaient opposés à cette stratégie en appelant à faire barrage au Front national. Pour les départementales, ils ont mis de côté cette position au profit de la ligne du parti, sans toutefois mettre de côté leurs "convictions".
Une faute morale pour Manuel Valls
A gauche, le sondage de l’Ifop va faire grincer des dents. Et particulièrement celles de Manuel Valls. Le Premier ministre avait déclaré, au sujet du "ni-ni" de Nicolas Sarkozy, qu’il s’agissait d’une "faute morale" qui laisserait le champ libre aux Front National. Résultat dimanche prochain !