Elections législatives : la gauche unie pour le scrutin

La campagne des élections législatives s’accélère. Avec un timing serré, les premières décisions fortes étaient attendues rapidement. C’est chose faite à gauche.

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Par Cédric Bonnefoy Publié le 11 juin 2024 à 8h30
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La gauche unie pour les élections législatives

La victoire du Rassemblement national aux élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron obligent les partis politiques à repartir en campagne. Après s’être déchirés à l’automne dernier, les partis de gauche annoncent une nouvelle union dans le cadre des prochaines élections législatives. Une décision demandée par les militants et pour contrer l’arrivée au pouvoir du RN.

Les principaux leaders des partis politiques de gauche viennent donc de se mettre d’accord sur des candidatures uniques dans chacune des 577 circonscriptions du pays. Ainsi, comme en 2022, la gauche mise sur l’union pour remporter le plus de sièges possibles à l’Assemblée nationale. Objectif affiché : faire mieux que les 149 députés actuels et rêver, pourquoi pas, de remporter les élections législatives.

Pas de NUPES bis

Reste désormais le plus compliqué : se mettre d’accord sur un programme commun. Les divergences à gauche ont affaibli la NUPES depuis plusieurs mois. Les discussions vont reprendre pour tenter de trouver des accords sur des points politiques précis comme le soutien à l’Ukraine ou encore la position vis-à-vis de la situation à Gaza. Sur la politique nationale, le refus de la réforme des retraites ou encore l’abrogation de l’assurance-chômage devraient constituer des mesures phares du programme commun. Il faudra forcément de la rupture, prêchent plusieurs cadres de gauche.

Invité sur France 2, le candidat PS-Place Publique, Raphaël Gluksmann vient de prendre position. Il propose le nom de Laurent Berger pour Matignon en cas de victoire de la gauche aux élections législatives. L’ancien patron de la CFDT a pour principal atout d’être issu de la société civile. Néanmoins, Gluksmann fixe des lignes rouges pour une coalition à gauche. Le nom semble être trouvé : le Front Populaire. La formule est remise au goût du jour, preuve de l’importance du scrutin pour la gauche. Est-elle capable d’être suffisamment crédible pour gouverner ? Réponse dans les prochains jours.

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Cédric Bonnefoy est journaliste.

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