Élections législatives : comment la Macronie espère encore séduire

Début de la campagne des élections législatives en ce lundi 17 juin 2024. Gabriel Attal vient de dévoiler les grandes lignes du programme de la Macronie. Avec l’espoir de mobiliser malgré les sondages et un rejet de la politique actuelle.

Cropped Favicon.png
Par Cédric Bonnefoy Publié le 17 juin 2024 à 12h30
Elections-legislatives-programme-macron

La Macronie dispose de son programme pour les élections législatives

Le Premier ministre Gabriel Attal vient de dévoiler le programme d’Ensemble pour la République pour les élections législatives. Des mesures phares pour tenter de sauver les meubles les 30 juin et 7 juillet 2024. Le gouvernement ne s’y trompe pas, la majorité des mesures concerne LE thème de cette campagne : le pouvoir d’achat. Premier argument fort : une indexation des retraites sur l’inflation. Une manière pour la majorité de rehausser encore les pensions et, peut-être, de faire oublier la hausse de la CSG qui a fragilisé la cote de la Macronie auprès des retraités.

Autre mesure, cette fois pour les salariés : face à la hausse du SMIC à 1.600 euros net promise par le Nouveau Front Populaire, l’exécutif choisit de proposer l’augmentation de la prime Macron. Actuellement, le plafond est de 3.000 euros ; Gabriel Attal veut l’augmenter à 10.000 euros. Enfin, le Premier ministre confirme l’annonce de Bruno Le Maire d’une baisse de 15 % des factures d’électricité dès le mois de février 2025.

La majorité n’oublie pas la sécurité

La classe moyenne est sans doute celle qu’il faut le plus convaincre lors de ces élections législatives. Pour tenter de mobiliser, la majorité propose une mesure choc concernant le secteur en crise du logement. En effet, elle souhaite supprimer pour les primo-accédants l’ensemble des frais de notaire pour un achat maximum de 250.000 euros. De quoi faciliter les achats, notamment pour les jeunes.

Sur le volet sécuritaire, Ensemble pour la République veut contre-attaquer face à la priorité annoncée du RN. En cas de majorité, Gabriel Attal entend revenir sur l’excuse de minorité. En clair : un jeune mineur coupable de violences aggravées pourra être jugé comme un majeur.

Cropped Favicon.png

Cédric Bonnefoy est journaliste.

Suivez-nous sur Google News PolitiqueMatin - Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités.

Aucun commentaire à «Élections législatives : comment la Macronie espère encore séduire»

Laisser un commentaire

Les Commentaires sont soumis à modération. Seuls les commentaires pertinents et étoffés seront validés. - * Champs requis