Depuis 1 an, le Gouvernement considère le calendrier électoral comme une variable d’ajustement à la gestion de crise sanitaire. D’incertitudes en reports successifs, la crise sanitaire dicte notre agenda démocratique. Cette situation n’a que trop duré.
Les Français aspirent à retrouver une forme de liberté, les priver d’un rendez-vous démocratique n’est pas le signal à envoyer, j’en suis persuadé.
Nous, Présidents de Départements, élus locaux, étions prêts à travailler avec l’Etat pour imaginer un scrutin sous de nouvelles formes qui soient compatibles avec le contexte sanitaire, pour qu’aucun citoyen ne se mettent en danger en exerçant son droit.
J’ai moi-même milité pour la mise en place du vote par correspondance. Le Gouvernement a fermé la porte, sans même étudier sa faisabilité, ni s’inspirer des exemples étrangers. Aujourd’hui, à 3 mois du scrutin, la menace du report est encore agitée car rien n’a été pensé, projeté ou prévu.
Aujourd’hui, nous devons prendre exemple des dispositifs mis en place par les autres pays. Que ce soit en Israël ou aux Etats-Unis, la mise en place de bureaux de vote en extérieurs a été plébiscitée. Faisons-le !
La majorité des bureaux de vote en France sont dans des écoles, des collèges ou des salles des fêtes qui disposent, par ailleurs, d’espaces extérieurs couverts, type préau. Nous pourrions parfaitement tenir les bureaux de vote en extérieur, et ainsi respecter la devise gouvernementale : Dedans avec les miens, dehors en citoyen. Votons dehors Monsieur le Premier ministre !
Nous avons toutes les cartes en main pour organiser ces scrutins en extérieur : période estivale, barnums, isoloirs… Tout peut être fait dans des conditions de plein air.
Je n’aurais de cesse de le répéter, faites-nous confiance ! Si ce scrutin n’est pas tenu dans les délais prévus, il n’y aura qu’un seul responsable et ce n’est pas le virus, c’est le manque de volonté du Gouvernement.