Emmanuel Macron a clairement pris position sur la 5G, lors d'un rassemblement avec une centaine d'entrepreneurs du numérique, lundi 14 septembre 2020.
Emmanuel Macron s'amuse de ceux qui préfèrent « le mouvement Amish » à la 5G
Lors d'un rendez-vous axé sur la French Tech et particulièrement la 5G, à l'Élysée lundi 14 septembre 2020, Emmanuel Macron a pris position sur le déploiement de la 5G en France. « Oui, la France va prendre le tournant de la 5G ». Une position qui fait face à une demande de moratoire sur la 5G publié par 70 députés écologistes et de gauche parmi lesquels on peut compter Yannick Jadot ou Jean-Luc Mélenchon.
Le chef de l'État en a profité pour se moquer de ceux qui préféreraient « le modèle Amish » au passage à la 5G, ajoutant au passage, « Je ne crois pas que le modèle Amish permette de régler les défis de l'écologie contemporaine ». Les Amish visés par le Président font partis d'une communauté religieuse anabaptiste prônant une vie simple, loin du progrès et axée sur la nature. Hors quoi de plus en phase avec l'écologie qu'une communauté vivant simplement du travail de la terre, loin de la surconsommation et de la pollution ?
Quoi que présents quasi exclusivement aux États-Unis, les Amish sont également présents en France sous le nom de Mennonites. Principalement regroupés en Alsace et en Lorraine, ils n'étaient en 2009 plus que 2.100 à vivre selon les préceptes mennonites. Ils sont cependant moins radicaux que les Amish.
Le Président a ensuite défendu le projet d'une Europe numérique souveraine
Dans une ambiance voulue décontractée, costume sans cravate et petite broche en forme de coq, Emmanuel Macron a rappelé aux professionnels du numérique que : « La France est le pays des Lumières, c'est le pays de l'innovation ». Appelant à continuer de vivre malgré le virus et l'incertitude. Le plan de relance qui prévoit une refonte numérique totale de l'État et la relance du secteur, s'élèverait à 7 milliards d'euros. Un plan de relance, dont la majorité 3,7 milliards d'euros seraient alloués « au développement des start-up et de la souveraineté technologique française ».
Enfin, le chef de l'État a voulu défendre le projet d'une Europe numérique souveraine et indépendante face aux autres puissances étrangères : « Sur la 5G et beaucoup d'autres sujets, on ne doit dépendre d'aucune puissance non européenne ».