Conséquences de la motion de censure : Yaël Braun-Pivet répond à Jean-Jacques Bourdin
Alors que la motion de censure est dans toutes les bouches, Yaël Braun-Pivet, députée Yvelines, a échangé avec Jean-Jacques Bourdin de Sud Radio pour démêler le vrai du faux des conséquences d'un éventuel vote de la motion pour notre pays.
La motion de censure, une équation complexe
Marine Le Pen avait affirmé vouloir "voter la censure" si le budget restait inchangé, suscitant un vif débat autour des possibles conséquences pour la France. Pour Yaël Braun-Pivet, invité de Sud Radio, la réponse n'est pas aussi catastrophique que ce que certaines personnes veulent faire croire. "J'entends tout et souvent n'importe quoi" regrette t-Elle, ajoutant que " tout dépend du moment où la motion de censure, si elle doit être votée, sera votée. Nos textes sont bien faits, notre Constitution et nos règles sont là". Elle assure qu'il n'y a pas "de catastrophe annoncée, pas de shutdown à l'américaine. Nous avons différents scénarios possibles, nous avons des mécanismes pour faire face".
Elle reconnait cependant que ces débats créent une "instabilité politique". "Ça, ça doit inquiéter tout le monde. Mais il ne faut pas non plus avoir une vision trop catastrophique, nous avons de toutes façons des solutions" a-t-elle conclu.
Michel Barnier face à un casse-tête budgétaire
Yaël Braun-Pivet a également abordé la question des pressions subies par le Premier ministre Michel Barnier, notamment de la part de Marine Le Pen et Gabriel Attal. Pour elle, ces pressions sont plutôt des "positions politiques prises par des députés de la nation élus il n'y a même pas six mois, qui président des groupes politiques". D'après elle, le rôle du Premier ministre lorsqu'il construit un budget, consiste à prendre "en compte les expressions des parlementaires élus de la nation représentant les Français". Selon elle, "Michel Barnier doit réussir à faire un budget global. Sélectionner des dépenses et des recettes pour établir un budget qui corresponde à ce qu'il a souhaité comme trajectoire".
Elle a aussi évoqué une proposition de loi déposée par La France Insoumise (LFI) visant à supprimer le délit d'apologie du terrorisme. Elle a précisé que ce texte propose "purement et simplement d'abroger ce délit", ce qui serait en contradiction avec ce qui a été relayé par certains médias.
L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio