« Quand les événements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs. » disait Georges Clemenceau.
Et c’est exactement ce que font les guignols qui sont aux manettes de ce pays et qui président à nos destinées en ces temps troublés et troublants de pandémie.
Je me souviens encore de ce match de foot de préparation des bleus il y a à peine quelques jours. Ce match signait le retour des « spectateurs » dans le stade de France, quelle bonne nouvelle pour les sportifs et les footeux !
Mais quand on regarde les images, on se demande tout de même quel est l’abruti de service qui a décidé de ne laisser rentrer « que » 5 000 personnes pour les entasser au même endroit dans le stade et laisser tous les autres gradins vides.
Oui mes amis.
Après plus d’un an de pandémie, nous avons toujours droit à ce type de crétineries, car il n’y a pas d’autre mot pour désigner de telles décisions. On a l’impression qu’ils le font exprès. Depuis que l’euro, je parle de la compétition, a commencé pas un seul pays européen ne procède évidemment de la sorte. On « éparpille » les gens dans le stade, on met de la distanciation bien évidemment.
Le bon sens du Premier ministre !
Alors Jean Castex a pris la parole aujourd’hui pour parler du bon sens avec lequel il fallait appliquer les avis du haut conseil à je ne sais plus quoi.
Ainsi, le port du masque dans la rue ne sera plus obligatoire sauf là où c’est bondé. Pourquoi pas.
De même nous dit le premier ministre que dans les stades… c’est sûr que si lon se colle les uns aux autres là où nous pourrions nous distancier, mieux vaut porter un masque… Bon sens donc.
Tenez regardez les photos. Elles parlent d’elles-mêmes. Là où c’est tout blanc sur le coté droit de la photo, ce sont tous les sièges vides. Au centre, c’est bondé et il n’y a aucune distanciation mais la jauge des 5 000 personnes (alors que le Stade de France peut accueillir 80 000 supporters) est respectée. Bon sens en action donc !
Fin du couvre-feu le 21 juin, le jour de la fête de la musique !
Tous les soirs, depuis notamment que nos tristes sires ont eu l’excellente idée (c’est ironique bien sûr) d’autoriser les spectateurs (riches, et snobinards) de Roland-Garros à rentrer après 23 heures pour assister à la fin du match, mais en maintenant les restrictions à 23 heures pour la plèbe, ce sont des fêtes sauvages de protestation qui se déroulent tous les soirs.
Ce couvre-feu est également très critiquable sur son efficacité médicale car, pour le moment, scientifiquement, rien ne démontre ni ne prouve son efficacité. D’ailleurs pour en être certain, il faudrait faire la même chose que pour la chloroquine de Raoult, une étude « randomisée en double aveugle », sinon les effets « observationnels » de Raoult qui ne valent pas tripettes selon nos mamamouchis pour la chloroquine ne valent pas un kopeck de plus pour leur couvre-feu.
Il faut donc pour prouver l’efficacité dudit couvre-feu, prendre un échantillon représentatif de la population (différentes catégories d’âge, de lieux de résidence etc) et lui imposer le couvre feu, puis un autre échantillon à qui on impose aucun couvre feu. On fait une étude de 6 mois, et l’on voit qui est le plus malade ou pas. On peut alors en déduire l’efficacité d’une telle mesure qui prive de liberté une population toute entière.
Evidemment, ce que l’on impose à un traitement potentiel, n’est pas demandé à une mesure privatrice de liberté pour toute la population et qui transforme en « criminel » de braves gens qui rentrent trop tard chez eux.
Terrifiante dérive.
Mais lorsque l’Etat et les guignols qui nous dirigent sentent que le point de rupture approche, ils ont tout de même encore un instinct de survie qui leur souffle de desserrer l’étau qui brise les peuples.
Un carcan imposé sans preuves scientifiques je tiens à le préciser perfidement et de manière très insolente.
Alors Castex passe à la télé, et grand seigneur annonce qu’il nous libère enfin du couvre-feu et du masque sur la plage où il n’y a personne.
Il habille tout cela d’un sabir technocratique visant à faire croire qu’il s’agit de décisions réfléchies, pensées, et qui correspondent à un grand savoir-faire et des avis très scientifiques et techniques émanant de grands professionnels.
En réalité il n’en est rien de tout cela.
C’est juste des abrutis et des guignols qui font semblant de savoir ce qu’ils font et cela, depuis le début.
Jamais la citation de Clémenceau a été aussi appropriée.
« Quand les événements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs. »
Tout cela va leur sauter à la figure, et l’idée de passer une réforme des retraites cet été en catimini risque d’être la dernière très mauvaise idée de ces dirigeants à la légitimité toute relative et à la popularité historiquement basse.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !