Vendredi 8 mai au matin, le rédacteur en chef d'Economiematin.fr était agressé à son domicile par trois hommes, alcoolisés et probablement drogués au dernier degré, dont l'un a tenté d'entrer par la force dans son domicile. Une bataille de plus de vingt minutes pour "tenir la porte" coûte que coûte s'en est suivie, avant que l'agresseur ne prenne la fuite à l'approche d'une voiture de police intervenue après trois appels affolés au 17. Pendant l'agression et alors que l'intrus tambourinait à la porte entrebâillée, bloquée par Jean-Baptiste Giraud, arquebouté contre-elle, lors du 3ème appel, l'operateur du 17 n'avait comme seule réponse que : "une voiture va arriver je vais raccrocher pour débloquer la ligne !" Autrement dit, si l'agresseur avait pu entrer, il n'y aurait même pas eu un enregistrement audio des menaces de l'agresseur, de la bagarre, des cris de la femme et des enfants qui se trouvaient à l'intérieur.... Citoyens, dormez tranquille, la Police veille.
72 heures après une tentative d'intrusion dans notre domicile, vendredi 8 mai, à 7H00, et alors que nous sommes tous sains et saufs, je confirme le diagnostic de Laurent Obertone dans son livre Orange mécanique (dont je n'ai lu que la moitié, tellement c'est violent).
1° Nous ne sommes pas dans un Etat de droit. C'est une illusion. Vous pensez être protégés, mais c'est une utopie. Nous sommes protégés de tout ceux qui pensent que les lois, la Police, la Justice, répriment les comportement déviants / violents / sanglants. Mais ces lois ne canalisent que ceux qui les craignent ! Les autres, ceux qui savent que le système répressif est une parfaite utopie, n'en n'ont cure. Ils violent donc les règles du fameux "vivre ensemble" en sachant que leur impunité est quasi assurée.
2° Les pompiers sont réputés pour leurs délais d'intervention, en ville. Nous sommes à 500 mètres de la caserne, autant dire que les pompiers, en cas d'incendie, seraient arrivés en moins de trois minutes, peut-être quatre. Mais les policiers situés eux aussi à 500 mètres ? Ils sont arrivés après... 20 minutes. Et après 3 appels au 17 de mon épouse, Aurélie, paniqués. Nous aurions pu être découpés en morceau dix fois pendant ce temps là, si je n'avais pas réussi à retenir l'agresseur, un homme noir de 1,75 mètres pour 80 kilos de muscles, bloqué dans la porte, l'avant bras coincé dans l'embrasure. J'avais un marteau dans une main, et un chemin de fer dans l'autre, déterminé à m'en servir en dernier recours (outils qui trainaient dans l'entrée), tout en sachant que si je m'en servais contre l'agresseur, c'était moi qui risquait des ennuis avec la Justice. Explication de l'adjudant, la cinquantaine, de la brigade canine de la BAC, intervenu sur les lieux de l'agression, qui a interpellé le bonhomme raide bourré et camé en menaçant de lancer les chiens : toutes les unités de police sont mobilisées en périphérie de la ville, pour "gérer" la sortie des boîtes de nuit et des bars qui ferment tard. A 7 heures du matin, c'est "sic", l'heure à laquelle cela commence à se calmer, "ils" rentrent chez eux.
3° Notre agresseur avait une bouteille de champagne / mousseux à la main, refoulait du goulot à dix kilomètres, et, douze heures après l'agression, était toujours incapable d'aligner des explications cohérentes lors de l'audition en garde à vue. D'après les flics, il était aussi méga chargé en "acide / coke / haschich" rayez la mention inutile, ou entourez les trois. On laisse donc se promener dans la rue des mecs totalement bourrés et chargés en drogues en tout genre, sans que personne, le bistrot, des passants, etc, n'appellent la Police pour les coffrer (ils ne seraient pas venus c'est vrai). Moi, je dis, que tous les débits de boissons doivent être responsabilisés, et si l'on determine qu'un mec dans le genre du mien a picolé dans tel bar, la licence doit lui être retirée, histoire de bien les faire réfléchir. Et les autres.
4° Des policiers blasés. Voilà ce que j'ai vu au commissariat en portant plainte. Tous blasés. C'est leur quotidien. J'aurai eu la gueule en sang, cela aurait été pareil. Je regrette presque d'avoir su retenir l'agresseur, histoire de voir ce qui serait arrivé s'il était rentré chez moi, m'avait frappé, et... dois-je vous rappeler les menaces proférées par l'individu, à l'encontre de mon épouse, de ma fille, particulièrement explicites ? Comme quoi le viol est bien un arme de guerre, de destruction massive. Et un homme noir bourré et camé l'utilise, du moins, la menace, comme s'il s'agissait d'allumer un briquet. C'est banal pour lui. Prédisposition à ce genre de violence ? J'attends le recommandé de la Licra.
5° Civis pacem, para bellum. C'est un devoir de s'équiper, raisonnablement. J'avais un extincteur, que j'ai vidé sur l'agresseur. Le prochain sera reçu à la gazeuse lacrymo, voire, au gom cogne. Ce sont les Américains qui ont raison. Avoir le droit de détenir une arme chez soi, et pouvoir faire feu sur l'individu qui pénètre chez vous, sans se soucier de la proportionnalité de la défense à l'attaque (loi française), me semble juste, rationnel, raisonnable, responsable.
Conclusion : Vous vivez, nous vivons, dans une utopie sécuritaire, ou le respect des lois, et des libertés individuelles, a pour limite... ceux qui n'en ont cure, et ne seront jamais attrapés, ni sanctionnés. Quand vous les croisez, on vous dira "Ah ben c'est comme ça", et vous n'aurez que vos yeux pour pleurer. Bien entendu, cette analyse, ce constat, vaut pour les agressions sexuelles et les viols. Notre Société ne protège en fait personne des vrais pervers, qui imposent l'assouvissement de leurs pulsions sexuelles à des femmes (dans 97 % des cas) qui pensaient être protégées, et se retrouvent, une fois violées, isolées, quand elles ne sont pas montrées du doigt, accusées d'être parfois totalement responsables de ce qui leur est arrivé. Alors même que les mécanismes psychiques de défense (l'état de sidération, qui dissocie leur mental de leur corps, leur permettant de ne pas subir dans leur esprit la violence des assauts sur leur enveloppe charnelle) les ont sauvées d'une mort cérébrale, voire, d'une mort physique, si elles avaient tenté de résister à leur agresseur, déterminé coûte que coûte à atteindre leur "objectif".
Nous sommes dans un monde où les vrais salauds, les vrais pervers, les vrais malades, circulent en liberté totale, et ne sont que rarement inquiétés. Cela ne durera pas. Mais en attendant, protégez vos femmes, protégez vos filles. A TOUT PRIX. Personne ne le fera à votre place !