On ne demande qu’à le croire ! Le chef de l’Etat a affirmé hier soir, ou plutôt réaffirmé (car ce n’est pas la première fois qu’il le dit) qu'il ne sera candidat en 2017 que s'il y a une baisse "crédible" du chômage en 2016.
Pas de candidature sans crédibilité
A quoi ressemblera précisément une baisse "crédible" du chômage, selon lui ? Il s'agit de "faire diminuer le chômage suffisamment longtemps pour que ce soit suffisamment crédible" a-t-il expliqué. Selon lui, "s'il n'y a pas de résultat, il ne peut pas y avoir de crédibilité sur une candidature".
Pourtant, le pari n’est pas gagné. Depuis son arrivée au pouvoir en mai 2012, François Hollande n’a connu que quatre mois de baisse du chômage (sur trente-sept mois donc). En trois ans, 629 000 chômeurs supplémentaires se sont inscrits à Pôle emploi.
L'espoir renaît
Mais il est vrai que certains signes peuvent paraître encourageants. Ainsi en juin, le nombre de chômeurs de catégorie A, c’est-à-dire n’ayant aucune activité, stagne (à 3 553 500 demandeurs d’emploi).
Dans un communiqué de presse, le ministre du Travail François Rebsamen explique que ce ralentissement est "un signe encourageant". Il y voit la traduction d’une "amélioration du contexte économique", liée notamment aux "premiers effets du pacte de responsabilité et de solidarité et plus généralement de nos politiques de soutien à la création d'emplois".
Ces derniers temps, de nombreux responsables politiques commencent à expliquer qu’à partir de cet été, la courbe du chômage va vraiment s’inverser.