Depuis quelques jours, Sciences Po Paris est le théâtre de plusieurs manifestations en soutien aux habitants de la bande de Gaza. Un soutien à la cause palestinienne pas du goût de la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse.
Gaza : Pécresse coupe les subventions à Sciences Po
Une partie des étudiants de Sciences Po soutient Gaza
Les étudiants de Sciences Po se mobilisent pour soutenir la cause palestinienne. Ces derniers jours, des mobilisations ont eu lieu aux abords de l’établissement. Pour dénoncer le massacre en cours dans la bande de Gaza, les manifestants se sont peints les mains en rouge, un mouvement importé des universités américaines. Mais cette mobilisation est décriée par la région Île-de-France. Sa présidente (LR), Valérie Pécresse, annonce couper les subventions à Sciences Po jusqu’à nouvel ordre.
Une décision justifiée par l’ancienne candidate des Républicains à la dernière présidentielle sur X. Elle y dénonce une dérive de la part d’une partie des étudiants, une minorité qu’elle accuse d’être « radicalisée » et « instrumentalisée par la France Insoumise ». Une situation inacceptable pour l’élue.
L’opposition dénonce une situation de deux poids, deux mesures
Plusieurs crédits sont ainsi suspendus. D’une part, près d’un million d’euros accordé dans le cadre du plan entre l’État et la région. Mais aussi des crédits dédiés à la mobilité internationale des élèves ou encore des crédits en vue de la rentrée 2024.
L’opposition à la région fustige cette décision de Valérie Pécresse. Selon elle, il y a un deux poids, deux mesures vis-à-vis de cette suspension des financements. Le groupe des socialistes et des écologistes pointe le maintien des subventions à une autre école sous le feu des critiques : Stanislas dans le 6ème arrondissement de Paris, où une enquête est ouverte pour des dérives dans l’application du contrat d’association de cet établissement catholique conservateur.