Selon nos confrères de 20 Minutes, deux jeunes de 18 et 20 ans ont été interpellés pour avoir attaqué la police au mortier.
Lassitude des forces de l’ordre
Vers 19 heures, lundi 22 août, les forces de l’ordre ont essuyé des tirs de mortier dans les cités de Grigny, dans l’Essonne. Une attaque d’une rare violence mais auxquelles semblent habitués les policiers. « D’habitude, on ne sait jamais d’où viennent les tirs », a relaté une source à nos confrères de 20 minutes. « Mais cette fois-ci, nous avons réussi à mettre la main sur les auteurs ».
Deux individus ont en effet pu être interpellés. Ils sont actuellement en garde à vue au commissariat de Juvisy-sur-Orge. « Les policiers ont été pris à partie par des jets de mortier », ajoute la source policière. « Mais nous sommes parvenus à localiser l’appartement d’où venaient les tirs. Une fois sur place, nous avons procédé à l’interpellation de ces deux individus ».
Des informations plutôt inquiétantes
Dans l’appartement, les forces de l’ordre ont pu mettre la main sur dix-huit boîtes de six « bombes » de 50 millimètres. Terrifiant. « Depuis deux ans, c'est tout le temps. Dès qu'une voiture brûle, on sait qu'on va ramasser. J'ai des collègues qui ont été sérieusement brûlés », explique un policier qui a passé six ans à la Brigade spécialisée de terrain (BST), une unité dont la mission est de sécuriser les quartiers, dans les colonnes du Parisien.
Selon lui, les attaques à coups de mortier contre les policiers font partie du quotidien : « Les personnes en face sont très organisées dans la façon dont elles tendent leurs guets-apens. Il y a une appréhension qui s'est installée dans nos rangs. On est des cibles. Quand on fait un contrôle dans un quartier, on sait que dans le quart d'heure on va avoir un tir de mortier. L'étape suivante ce sera l'arme à feu ? »
On est rassuré !