En lieu et place d’un débat d’idées, de propositions éclairées et éclairantes pour nous le peuple et notre avenir économique, environnemental et social, on n’a droit juste droit qu’à des punchlines, invectives et autres injures entres candidats déclarés !
Je sais bien que « Toute nation a le gouvernement qu’elle mérite. » (Joseph de MAISTRE), cet axiome a beau avoir près de 165 ans, il reste d’actualité. Car avant le gouvernement, les élections donc les candidats !
Et du « Dan Brown » de la politique Éric Zemmour au vert pale Yannick Jadot pas de souci pour s’assoir sur des principes démocratiques de notre pays : le vote du peuple, les grands piliers constitutionnel et juridique.
L’un déclare envoyer « cul par-dessus tête » le conseil constitutionnel, car il se prend certainement pour le SAUVEUR aux pouvoirs intellectuels tels qu’il est omniscient et peut se passer de tout garde-fou ! L’autre s’assoit sur un principe de justice en discriminant sur soupçon pour la composition de son gouvernement et assurant qu’il nommera une femme première ministre, louable en soi, mais comme si la valeur était genrée !
Chavirons ensemble
Continuons à gauche, avec le mielleux Montebourg qui a stoppé sa « Remontada » entre 1 et 3%. Ce grand chantre de la gauche n’existe tellement pas qu’après un mois et demi de pseudo campagne le voilà embourbé et déclarant avoir travaillé son programme avec Emmanuel Todd, de cette gauche rabougrie et cherchant en vain le prolétariat du XXIème siècle…. La gauche d’Anne Hidalgo est à l’arrêt pour toutes les raisons qui ramène la candidate à son image de « notre drame de Paris ». Même sa tentative de primaire populaire pour se défausser de cette ornière politique est amenée de façon pitoyable. Après avoir même fait changer les statuts de son propre parti socialiste et ainsi n’avoir pas à « subir » des primaires ! Sa comparaison à Perpignan entre le sort des juifs dans les années 30 et celui des musulmans aujourd’hui….quelle misère ! L’idée d’une Christiane Taubira qui séduit tant à gauche me rappelle sur la forme et en miroir, la vraie fausse candidature de Jacques Delors en 1995 ! Une chimère après laquelle les sympathisants se raccrochent sans vraiment y croire ! Et puis le ou la « sauveur » ….est-ce vraiment le « rôle de sa vie » ? Et au passage avec quel programme ? S’il s’agit à n’en pas douter d’une intellectuelle de haut rang, ses prises de position ont parfois de quoi désarçonner, jusque sur le vaccin… Du coup, l’ancêtre de cette élection, Jean-Luc Mélenchon, n’arrive pas à être audible. Surtout depuis son face-à-face raté avec Éric Zemmour où son rôle a plus été de crédibiliser l’extrême droitiste Z que de lancer sa campagne !
Alors, dans ce brouhaha, celui qui parle le plus fort qui fait le plus d’audience engrange de la confiance !
Du monde sur la (même) ligne
A droite, la vague post congrès-primaires internes a porté ses fruits ! Valérie Pécresse réussit à faire oublier qu’elle n’était plus au parti « les Républicains » comme le grand perdant Xavier Bertrand ; et une pure parisienne et pourtour comme Hidalgo ! Tout ce qui était reproché aux autres, sur elle ça coule ! … pour le moment. Mais il faut se méfier de l’eau qui dort. Valérie Pécresse sait la chance qu’elle a. Unique dans son camp ! Et marquer l’histoire de France. Car bien évidemment, le « plafond de verre » imposé à Marine Le Pen reste encore assez prégnant, au vu des résultats décevants durant ce mandat, à chaque élection intermédiaire. Et le début de campagne, en embuscade de l’ex-future présidente de son parti le RN, ne marque pas une embellie notable ; si ce n’est avoir repris un peu au dernier venu Éric Zemmour…
Jupiter européen et maitre du temps
Reste donc au casting désormais presque complet à attendre l’allocution du président sortant Emmanuel Macron qui annoncera sa candidature. Car il est certain, contrairement à François Hollande en 2017, le président sortant a les moyens populaires de se représenter. Là il est plus que jamais « maître des horloges ». Et ça va en agacer plus d’un ! D’aucun dira que c’est le jeu et la « prime au sortant », et je ne parle pas des urnes !
Même dans cet article il m’est réellement pas possible de parler d’autre chose que de casting et autre cuisine interne à l’approche des élections présidentielles et leur pendant les élections législatives. La seule chose quasi assurée aujourd’hui est que pour paraphraser Yannick Jadot, au train où ça va, à gauche c’est en termes d’intention de votes que « le soupçon suffira » !