Après le passage en force de la réforme des retraites et la mobilisation popuamlire qui gronde encore dans les rues de plusisurs grandes villes de France, la première prise de parole de l’Élysée a eu lieu avec l’interview d’Emmanuel Macron retransmise en direct sur TF1 et sur France 2.
Retour sur la réforme des retraites lors de l’interview d’Emmanuel Macron
En responsabilité, c’est par ces mots que le président de la république Emmanuel Macron a justifié le passage à l’Assemblée nationale de la réforme des retraites. « Si on veut que le régime soit équilibré, cette réforme est nécessaire » explique-t-il avant d’ajouter qu’elle « n’est pas un plaisir ».
Il dénonce ensuite les violences qui se déroulent lors des manifestations non déclarées comme il y en a eu lieu tous les soirs à Paris depuis l’utilisation du 49.3 à l’Assemblée nationale. « Ça n'est plus la République » explique-t-il en rappelant que les « syndicats ont une légitimité ».
Sur le fond de la réforme, le président de la République accepte le mécontentement des Français, ajoutant « s’il faut derrière endosser l'impopularité aujourd'hui, je l'endosserai ». Comme il l’avait fait savoir la veille, il ne prévoit ni dissolution du Parlement, ni référendum, ni démission du gouvernement. Il réitère d’ailleurs sa confiance envers Elisabeth Borne, et souhaite aller de l’avant.
Le programme législatif après la réforme des retraites
Si la mobilisation ne diminue pas, avec une nouvelle journée de manifestation et de grève à l’appel de l’intersyndicale, la vie politique, elle, continue. C’est du moins l’avis du président Macron qui souhaite construire « un programme législatif et un programme de gouvernement ». Il détaille ce projet avec « moins de textes de lois, des textes plus courts, plus clairs ».
Pour ce qui est des sujets, Emmanuel Macron souhait tout d’abord revenir sur le travail, notamment l’usure professionnelle largement soulevée pendant les débats, les reconversions, la mise en place d’un « renforcement des droits et des devoirs des bénéficiaires du RSA ». Viendront ensuite trois axes principaux : l’école, la santé, et l’écologie. Il annonce aussi un renforcement de « l’ordre Républicain » par la création de 200 brigades de gendarmerie.