Écologistes en crise : Sandrine Rousseau répond aux attaques
La députée écologiste, Sandrine Rousseau, s'est exprimée sur divers sujets chauds de l'actualité politique, de l'éviction controversée de Julien Bayou de la direction du parti, à la situation de guerre en Ukraine, en passant par le budget militaire français.
Bourdin/Rousseau: l'écologie en effervescence
"Tout cela est faux! Il n'y a pas eu de chasse à l'homme ni de complicité de sorcières à l'intérieur du parti", Sandrine Rousseau a tenu à démentir les accusations d'un complot ourdi contre Julien Bayou, aujourd'hui écarté du parti Écologistes. "Non il n'y a pas eu de chasse à l'homme," tempête-t-elle, lors de son échange avec Jean-Jacques Bourdin. La députée insiste sur le fait que Bayou est présumé innocent, malgré les allégations de violences sexistes et sexuelles.
Sandrine Rousseau a également partagé son point de vue sur le conflit en Ukraine. Son soutien au peuple ukrainien est sans réserve et elle appelle à plus de cohérence économique au sein de l'Union européenne vis-à-vis à la Russie : "Il nous faut une cohésion européenne pour véritablement arrêter les échanges avec la Russie", déclare-t-elle dans son entretien avec Sud Radio.
Militarisation et féminisme : le prisme de l'écology
Fervente opposante à l'augmentation du budget militaire français, Sandrine Rousseau plaide plutôt en faveur d'un effort européen dans ce domaine. Elle soutient l'idée d'un emprunt européen pour financer une politique de défense commune : "C'est à l'Europe aujourd'hui de faire l'effort", estime-t-elle et pointe du doigt la disproportion entre les efforts français et ceux des autres pays de l'Union. Pour elle, cette cohésion permettrait à l'Europe de s'affirmer sur la scène internationale.
Enfin, la députée écologiste n'a pas manqué de partager son engagement politique central : le féminisme. Elle appelle à un féminisme inclusif, capable de protéger toutes les femmes, particulièrement les plus vulnérables. Rousseau affirme que la laïcité protège l'espace public, mais cela "ne suffit pas". Elle pointe du doigt le rôle des religions dans le maintien du patriarcat et les insuffisances des trois grandes religions monothéistes.
L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio