Législatives 2024 : un accord sous le manteau entre les LR anti-Ciotti et Renaissance ?

Une rumeur court selon laquelle la coalition des Républicains anti-Ciotti aurait conclu un accord avec le parti présidentiel Renaissance. Le président du Sénat, Gérard Larcher, membre de ladite coalition, a fermement démenti ce bruit.

Axelle Ker
Par Axelle Ker Modifié le 14 juin 2024 à 16h54
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La coalition LR anti-Ciotti sous le feu d'une polémique

Le parti des Républicains (LR) et celui de la majorité présidentielle, Renaissance, auraient tous deux conclu un accord de non-mise en compétition de candidats de leur formation politique dans certaines circonscriptions. Cette information provient d'un tweet du président des Jeunes Républicains pro-Ciotti, Guilhem Carayon, et a été relayée par nos confrères de Cnews et du JDD.

Cette polémique intervient deux jours après que les principaux cadres des Républicains se sont réunis à l'occasion d'un bureau politique d'urgence. Celui-ci a abouti à l'exclusion de leur président Éric Ciotti pour avoir conclu un accord avec le Rassemblement national en vue de faire front contre la macronie, et la gauche qui se rassemble derrière le Front populaire.

Un jeu de ping-pong

La majorité présidentielle multipliant les appels du pied auprès de la coalition LR anti-Ciotti, le président du Sénat, Gérard Larcher, a profité de son intervention sur TF1, jeudi 13 juin 2024, pour exprimer fermement son opposition à tout rapprochement avec la macronie. Ce dernier a en effet martelé qu'il n'y aurait qu'un « label LR », et que le parti resterait « fidèle à sa ligne ainsi qu'à ses valeurs », deux arguments avec lesquels le bureau politique de la coalition anti-Ciotti a d'ailleurs justifié l'exclusion de leur président.

En réponse au tweet de Guilhem Carayon et à l'article paru ce vendredi 14 juin 2024 dans le JDD, Gérard Larcher a immédiatement et «  fermement » démenti tout accord entre Renaissance et les Républicains. Le président des Jeunes Républicains persiste et signe en multipliant les publications sur X (ex-Twitter) pour incriminer la coalition anti-Ciotti, tandis que cette dernière, prise la main dans le sac, tente désespérément de blanchir son image en présentant des candidats qui feront face à ceux de la macronie.

Axelle Ker

Diplômée en sciences politiques et relations internationales, journaliste chez Économie Matin & Politique Matin depuis septembre 2023.

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