Jean-Marie Le Guen ne souhaite pas que Paris se transforme en un gigantesque camp de migrants. Interrogé mercredi 10 juin sur Europe 1, le responsable des députés PS à l’Assemblée a justifié la nécessité des expulsions.
Pas de Sangatte à Paris
Pour le chef de file des députés PS à l’Assemblée nationale, personne ne veut d’un "Sangatte à Paris". Interrogé mercredi 10 juin sur Europe 1, le député a répondu aux critiques de nombreuses personnalités politiques sur les expulsions manu militari des derniers jours, dans la capitale.
Un Waterloo moral de la politique migratoire pour Cécile Duflot
Reprenant l’image de cette ville du Pas-de-Calais, qui avait accueilli pendant un certain temps un camp de réfugiés de taille pour le moins importante, Jean-Marie Le Guen, a justifié les dernières expulsions dans la halle Pajol, à Paris. Ce faisant, il répondait également à la lettre ouverte de Cécile Duflot à François Hollande, dans laquelle l’ancienne ministre dénonçait notamment "un Waterloo moral" de la politique migratoire.
Dans ce courrier, la députée EELV s’est indignée des évacuations de camps de réfugiés, exhortant le président de la République à "résister au vent mauvais de la xénophobie".