Dieudonné, bien qu’il se fasse discret ces derniers temps, continue de faire cauchemarder le gouvernement. Invitée mardi 21 avril sur iTele, la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem a estimé que l’humoriste avait "fait énormément de mal dans la jeunesse".
Najat Vallaud-Belkacem inquiète par Dieudonné
La ministre de l’Education était interrogée mardi 21 avril, sur iTele, à propos d’un échange entre François Hollande et des lycéens, au sujet de l’humoriste Dieudonné, condamné récemment pour apologie d’actes de terrorisme et provocation à la haine raciale. Au sujet de cette séquence vidéo, Najat Vallaud-Belkacem a déclaré que ces "jeunes ont l’air parfaitement raisonnables, de réfléchir par eux-mêmes et qui en arrivent à des interrogations qui nous perturbent."
Des délits, pas des opinions
Ajoutant que "c’est bien qu’ils les expriment, à nous de leur répondre aussi que le racisme, l’antisémitisme, l’apologie du terrorisme, sont des délits et pas des opinions". La ministre de l’Education nationale a conclu sur le fait qu’elle regrettait qu’il n’y ait pas eu plus de monde à s’attaquer à l’humoriste.
Dieudonné : humour ou délit ?
"Lorsque le Premier ministre Manuel Valls a fait le choix de s’attaquer à Dieudonné, et de faire en sorte que ses spectacles soient interdits", on "aurait dû être plus nombreux derrière lui, pas seulement les politiques, la société civile, les intellectuels". Cela dit, au regard de la séquence entre François Hollande et les jeunes interrogés au sujet de Dieudonné, on ressent toujours autant le même malaise, et la même difficile frontière à établir entre l'humour, et le délit. Une frontière qui avait été plus facile à tracer pour Charlie Hebdo...