Nicolas Sarkozy vient de faire connaître ses propositions pour engager "une révolution des esprits, débarrassée de tous les dogmes, afin de mettre l’entreprise (....) au centre de toutes les décisions économiques du gouvernement".
Après un "retour" politique quelque peu raté, l'ancien chef de l'Etat veut convaincre les Français du renouvellement de sa pensée économique et sociale.
Nicolas Sarkozy recycle de vieilles idées
Mais plus que du neuf, il ne fait que recycler laborieusement de vieilles idées, celles de sa campagne de 2012, et même de son projet de 2007. Ainsi de sa charge contre la fonction publique, ou encore de sa proposition de rallonger l’âge légal de départ à la retraite à 63 ans de manière "très rapide". Et encore, il dit vouloir en finir avec L'ISF ! Là, Nicolas Sarkozy va plus loin qu'en 2007, ou il n'osait pas proposer une telle mesure qui, rappelons-le, priverait l'Etat de 5,1 milliards d'euros de recettes fiscales !
L'ancien président a changé, en pire
Nicolas Sarkozy veut nous convaincre qu'il a changé. C'est vrai. Mais comme disent les guignols de l'info, "il est pire qu'avant". Plus autoritaire, plus bling-bling. En extrême difficulté dans la bataille qui fait rage à droite, il pense s'en tirer en glissant toujours plus vers l'ultra libéralisme et la droite extrême. C'est au fond le seul message-médiocre et inquiétant- qu'il nous délivre.