À peine une semaine après son arrivée à la tête du ministère des Solidarités, Aurore Bergé tente d’imprimer. Elle vient de dévoiler son dispositif du « passe colo ». Objectif : permettre à plus d’enfants de partir en vacances dès 2024.
À peine nommée, Aurore Bergé dégaine le « passe colo »
Le « passe colo », entre 200 et 350 euros par enfant
Avant de partir en congés, comme tous ses collègues du gouvernement, Aurore Bergé dévoile son « passe colo ». La toute nouvelle ministre des Solidarités ne perd pas de temps. Ainsi, dès 2024, le dispositif doit permettre à plus d'enfants de partir en vacances via les colos. Comment ? Avec une aide financière comprise entre 200 et 350 euros par enfant versés par la Caisse d'Allocations Familiales (CAF).
Mais alors qui sera concerné ? Selon l'ancienne patronne des députés macronistes à l'Assemblée Nationale, « 80 % des enfants » pourront partir grâce à ce « passe colo ». Ainsi, pour en bénéficier, le revenu des parents ne doit pas être supérieur à 4.000 euros par mois. Sur le plateau des 4 Vérités sur France 2, elle va plus loin. En effet, ce dispositif doit aussi permettre de relancer l'intérêt des colonies de vacances. Depuis plusieurs années, elles sont généralement boudées par les Français. Mais selon Aurore Bergé, les colonies de vacances sont vectrices de « mixité sociale ».
La NUPES veut aller plus loin
Depuis 2020, le gouvernement tente ainsi de relancer la machine. Après les « colos apprenantes » lancées pour permettre à des enfants issus des quartiers défavorisés de faire des activités culturelles et sportives, l'exécutif veut aller plus loin. Avec ce « passe colo », l'idée reste d'augmenter le nombre d'enfants bénéficiaires d'aides de la CAF pour partir en vacances. Ils sont aujourd'hui 200.000.
Du côté de l'opposition, la NUPES appelle déjà le gouvernement à faire davantage. Parmi les propositions, la réduction du prix des transports ou encore la généralisation du chèque vacances. Néanmoins, pour le moment, pas de changement en vue pour cet été. Aurore Bergé veut montrer que le Ministère avance. Question de survie aussi, la discrétion de son prédécesseur Jean-Christophe Combe lui a coûté son poste.