“Quand Israël met le feu à un camp de réfugiés, c’est d’une monstruosité sans nom !”

Manuel Bompard s’est exprimé le 28 mai 2024 au micro de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, abordant des sujets tels que les attaques d’Israël sur Rafah, la guerre en Ukraine, et les élections européennes. Il n’a pas mâché ses mots, se montrant particulièrement incisif envers la politique israélienne menée par Benyamin Netanyahou et celle du président français Emmanuel Macron. Retour sur cet entretien.

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Par La rédaction Politique Matin Publié le 28 mai 2024 à 13h58
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Réactions face à la situation à Rafah et les propos de Rima Hassan

Dénonçant avec force les actions de l'armée israélienne à Rafah, Manuel Bompard a déclaré : "Quand Israël met le feu à un camp de réfugiés, c’est d’une monstruosité sans nom !". Il dépeint une situation tragique, où des populations civiles sont victimes de bombardements. Il va même jusqu'à qualifier le Premier Ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de "criminel de guerre".

Réagissant à une déclaration de Rima Hassan, Bompard souligne : "si le projet israélien s’appuie sur une volonté de nettoyage ethnique de la population palestinienne à Gaza, on aura un problème majeur.". Il plaint donc l'urgence d'un cessez-le-feu en Israël et appelle à mettre un terme aux actions de Netanyahou.

Accusations portées contre Emmanuel Macron

Manuel Bompard n'est pas en reste pour critiquer le chef d'état français, Emmanuel Macron. Selon lui, le président se rend coupable de complicité avec Netanyahou en ne prenant aucune mesure efficace pour faire cesser les violences en Israël. "La France ne peut pas continuer à couvrir ces exactions. Que fait Emmanuel Macron pour le cessez-le-feu ?" interroge-t-il. Il accuse expressément Macron de ne pas utiliser les leviers d'action à sa disposition pour contraindre Israël à un cessez-le-feu.

Bompard va même jusqu'à suggérer des mesures spécifiques que Macron pourrait prendre, comme proposer la suspension de l'accord d'association entre l'Union Européenne et Israël, décréter un embargo sur les livraisons d'armes, ou encore infliger des sanctions économiques à l'encontre du gouvernement israélien. Des accusations graves, que Bompard justifie en déclarant : "Quand on n’utilise pas les leviers à notre disposition pour faire en sorte que le génocide en cours à Gaza s’arrête, oui il y a une forme de culpabilité".

L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio

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