Les principaux syndicats nationnaux ont déjà exprimé leur volonté de mobilisation générale en opposition à la réforme des retraites. Le gouvernement doit présenter son projet mardi 10 janvier 2023. Les contours finaux de la réforme sont encore inconnus.
Une réforme des retraites qui déplaît à la majorité des syndicats
La mobilisation populaire et surtout syndicale s’organise. Et pour une fois tous sont d’accord. Ils s’opposeront tous à la réforme des retraites qui doit être présentée le 10 janvier par le gouvernement. L’organisation est presque même déjà prête pour lancer les manifestations d’opposition au projet de loi. Le but est bien évidemment de faire front uni contre la réforme, quelle que soit la forme qu’elle prendra.
La surprise demeure d’ailleurs entière quant à la mesure finale qui sera présentée. Que ce soit le report de l’âge légal à 65 ans ou un relèvement à 64 ans, ce qui est certains, c’est que la mobilisation générale aura bien lieu. Une certaine connivence s’installe donc entre les syndicats. Tous s’unissent dans leur opposition, même s’ils ne partagent pas les mêmes solutions ni les mêmes aspirations.
Pour montrer l'opposition, place à la mobilisation
CFDT, CGT, CFTC, Unsa, FO, tous les principaux syndicats français sont prêts à répondre immédiatement après la présentation de la réforme. Les conditions définitives de mobilisations ne sont pas encore calées mais le principe de mobilisation intersyndicale est adopté. Voilà déjà plusieurs mois que les représentants syndicaux sillonnent la France pour mobiliser les militants. Et tous délivrent le même constat : « la réforme des retraites, c’est non ».
Les financements sont mobilisés, le matériel est prêt, il ne manque que l’annonce et la présentation du gouvernement pour que de nombreux syndiqués descendent dans la rue. Une réunion intersyndicale a eu lieu en décembre 2022. Il en était notamment ressorti que les moyens étaient prêts, que les militants n’attendaient que de pouvoir exprimer leur désaccord voire même qu’il aurait fallu les empêcher de protester trop tôt pour éviter de faire basculer l’opinion publique en leur défaveur s’il y avait eu un blocage en période de fêtes.