Refus d'alliance et séparatismes. Retour sur l'actualité politique du mardi 13 octobre 2020.
Marine Le Pen annonce le refus d'alliance de Nicolas Dupont-Aignan
Marine Le Pen a annoncé que Nicolas Dupont-Aignan avait décliné son offre d'alliance en vue de la Présidentielle de 2022. Invité de RMC/BFMTV la présidente du Rassemblement national a expliqué le choix du leader de Debout la France « Il m'a répondu que les Français choisiront au premier tour le meilleur candidat ».
Pour le moment pas d'alliance au premier tour mais rien n'est joué pour le second tour. A dix-huit mois du premier tour, un sondage IFOP pour le JDD donne Emmanuel Macron et Marine Le Pen en tête chacun recueillant entre 23 et 26% pour le premier et 24 et 27%
Christian Jacob ne croit pas en la loi sur les séparatismes
Le président des Républicains Christian Jacob estime que la loi sur les séparatismes « n'entrera jamais en vigueur ». Après avoir rencontré - par visioconférence- le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lundi 12 octobre 2020, le patron des LR s'est montré très critique à l'encontre du projet de loi, jugeant qu'il ne donnait pas une assez grande place à l'immigration.
Le projet de loi devrait être envoyé par le ministre de l'Intérieur à la mi-novembre, puis être mise à l'ordre du jour fin janvier 2021. « Cela veut dire que le temps de la navette parlementaire, on sera sur un texte tout juste adopté à la fin de l'année [2021], et qui à mon avis ne rentrera jamais en application, le temps qu'il y ait les décrets d'application, avec la campagne présidentielle qui va démarrer ».
Emmanuel Macron réaffirme son ambition écologiste
Les 150 signataires de la Convention citoyenne pour le climat ont repris la plume et ont adressé à Emmanuel Macron leur ressentiment face à la lenteur de l'action du gouvernement : « Nous avons le sentiment de manquer d'un soutien clair et défini de la part de l'exécutif, dont les prises de position nous apparaissent parfois contradictoires ». Le président de la République avait réitéré fin juin son intention de reprendre 146 des 149 propositions de la Convention, dans le but de réduire de 40% les émissions à effets de serre du pays.
Face à cette lettre, Emmanuel Macron a rappelé qu'il tiendrait parole et qu'au « total ce sont près d'une trentaine d'entre elles qui sont déjà, soit totalement, soit partiellement mises en œuvre », notamment l'interdiction des terrasses chauffées ou bien encore la sortie du fioul