Nicolas Sarkozy et ses fidèles peuvent pousser un ouf de soulagement, voire déboucher le champagne. A l’issue du premier tour des élections départementales, le duo UMP-UDI avait obtenu 27,5% des voix. A l’issue du deuxième tour, hier, il a fait encore mieux, avec 36,43% des suffrages, devant le PS-Union de la gauche avec 25,07% et le FN à 22,36%.
25 départements basculent de gauche à droite
Résultat, la droite remporte les deux-tiers des départements, précisément 66. Elle n’en laisse donc que 34 à la gauche… et zéro au Front National ! Cela signifie que 25 départements basculent de gauche à droite et un seul, la Lozère, dans l'autre sens.
Parmi les départements remportés par la droite, on en trouve deux particulièrement emblématiques : la Corrèze, fief de François Hollande, et l’Essonne, fief du Premier ministre Manuel Valls. Une pilule dure à avaler pour l'exécutif !
Le Front National reste le troisième parti de France
Le FN remporte tout de même des cantons, entre 43 et 47 selon les projections, sur un total de 2000. Mais avec 22,36% des voix, derrière l’UMP et le PS donc, il est loin de devenir le "premier parti de France", comme sa présidente Marine Le Pen s’échine à le répéter, tout sourire.
Le PS accuse donc une nouvelle défaite, la troisième depuis l’arrivée de François Hollande en mai 2012 (après les municipales et les européennes du printemps 2014).
Enfin l’abstention a été forte, à 50,201%, ce qui signifie qu’un électeur sur deux n’a pas été voter.