Suite à la chute vertigineuse des prix du pétrole et à une gestion calamiteuse des finances publiques, sur fond de corruption généralisée, le Vénézuela est au bord de la faillite…
Réduire le temps de travail ? Le Vénézuela l’a essayé
Pour ne rien arranger « la sécheresse qui s’est abattue sur le pays a mis à sec le barrage d’El Guri qui, à lui seul, fournit les deux tiers de l’électricité de la population. Afin de limiter les pannes et la consommation d’énergie, son Président, Nicolas Maduro, n’a rien trouvé de mieux que d’accorder à ses concitoyens des jours de congés supplémentaires, en décrétant que, pendant deux mois, les vendredis seraient fériés… ». (Figaro-Economie-08.4.2016).
Que voilà là une formidable mesure qui devrait inspirer les partisans de « Nuit Debout » et les opposants à la « Loi Travail ».
Au Diable, les 35 heures !... Tout le monde en congés, 365 jours sur 365…
Les RTT dans les administrations françaises et les congés forcés au Vénézuela : pays différents, mêmes remèdes
La baisse généralisée de l’activité économique, dans le monde, due à une croissance atone (à moins que ce ne soit l’inverse…), pèse incontestablement du plus grand poids dans la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique. Nos administrations, en France, l’ont bien compris et elles doivent en être remerciées, au nom de la collectivité. Tel est le cas de ces fonctionnaires exemplaires qui, dans nos hôpitaux publics, ont réussi l’exploit d’accumuler 28 jours de RTT par an, en sus de leurs congés, ainsi que ceux de la municipalité de Dunkerque, lesquels bénéficient de 37 jours de congés annuels (au lieu de 25…) pour 32 heures hebdomadaires travaillées (au lieu de 35…). (Véronique Grousset-Figaro Magazine-08.4.2016).
En revanche, nous nous devons de condamner avec la plus grande fermeté l’attitude irresponsable de ce fonctionnaire chypriote du Ministère de l’Energie, du Commerce et du Tourisme, Marios Droushiotis, qui, dans une lettre adressée au Président Nicos Anastasiades, en février 2015, avait jugé « inacceptable d’être payé 5 000 euros, par mois, à ne rien faire, alors même que l’île était soumise à un plan d’austérité… ». (VSD.10.3.2016)
Les populations condamnées au chômage et aux « congés forcés », voilà la solution aux problèmes liés à la pollution et au réchauffement climatique : comment n’y-a-t-on pas pensé plus tôt ?...