L’information est tombée : la chasse à l’homme pour arrêter le suspect numéro un de l’attentat du marché de Noël de Berlin, Anis Amri, aurait été tué dans un échange de coups de feu avec la police italienne selon les autorités de la péninsule du sud de l’Europe.
Un banal contrôle qui se termine en coups de feu
Après l’attentat de Berlin, Anis Amri aurait tenté de s’enfuir en Italie, très précisément à Milan. La chasse à l’homme avait toutefois déjà commencé partout en Europe notamment lorsque les papiers d’identité du terroriste ont été retrouvés dans le camion qui a foncé dans le marché de Noël de Berlin.
Pour s’enfuir, Anis Amri aurait opté pour le transport ferroviaire afin d’éviter les contrôles routiers mis en place après l’attaque. Une technique qui aurait pu marcher mais qui s’est finalement révélée être un échec grâce aux policiers de Milan. Selon les premières informations, Anis Amri arrivait de France, de Paris, d’après ce que révèle La Repubblica : le billet de train révélait ainsi son trajet sans qu’il soit possible de savoir, pour l’instant, s’il a fait l’acquisition du billet en France.
La police alertée après des coups de feu
Selon la première reconstruction des faits, la police de Milan a été alertée par un appel à la suite de coups de feu dans la zone de la gare, vers trois heures du matin de la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 décembre 2016. Les policiers arrivés sur les lieux ont pu identifier un suspect sans se douter qu’il s’agisse du terroriste.
Ils lui ont demandé ses papiers d’identité et ce serait à ce moment-là que l’homme aurait crié Allah Akhbar tout en sortant un pistolet calibre 22 et en ouvrant le feu sur les forces de l’ordre ; il blesse alors un policier dont les jours ne sont pas en danger. La police italienne a répondu aux coups de feu et a abattu le terroriste.