La mairie de Paris a décidé de supprimer le ticket gratuit pour les personnes handicapées. Une mesure qui, selon elle, simplifie les procédures et réduit les contestations.
Ticket gratuit supprimé : une mesure concrète pour les handicapés
Ticket gratuit supprimé : une mesure de simplification
La mairie de Paris a annoncé la suppression du système du ticket gratuit pour les personnes à mobilité réduite (PMR) et les professionnels de santé. Cette décision vise à "simplifier les choses" et à "réduire les verbalisations et les contestations des forfaits post-stationnement (FPS) indûment appliqués", selon Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la municipalité. En effet, l'application de ce ticket gratuit suscitait "énormément de recours, de contestations", a admis Lamia El Aaraje, adjointe à l'accessibilité.
Désormais, l'enregistrement en ligne des plaques d'immatriculation suffira. Chaque détenteur d'une carte mobilité inclusion (CMI) pourra référencer deux voitures, sans lien de parenté ou géographique. Cette mesure vise à mettre fin aux d'injustices des usagers verbalisés à tort.
Les conséquences de cette mesure
Cette suppression devrait avoir un impact significatif sur le nombre de recours. En effet, Sur les quelque 100 000 forfaits post-stationnement dressés par semaine dans la capitale, 4000 font l'objet de contestations moins de la moitié aboutissent. La mairie espère donc réduire ce nombre grâce à cette simplification. Cela représente deux avantages pour la ville. D'une part, cela devrait réduire la charge considérable qui pèse sur l'administration et donc d'augmenter son efficacité. D'autre part, la ville communique un signal sur son souhait d'agir pour sa population y compris les automobilistes.
Cependant, cette mesure soulève des questions. Est-ce vraiment une simplification pour les personnes handicapées ? Que faire en cas de changement de véhicules ? Les principaux concernés devront sans doute mettre à jour leurs informations. Par ailleurs, existe-t-il un risque d'abus de la part des personnes enregistrées, notamment des accompagnateur qui pourrait bénéficier de cette mesure sur le temps libre ou en l'absence d'urgence ?