Nous avons tous vu François Hollande hier sur le Tour de France grand sourire aux lèvres, c’est logique car avec ses « remontées » dans les sondages il va bien arriver à emporter le maillot de meilleur grimpeur.
Les choses ont commencé avec la crise en Grèce, il a bien combiné son coup, en ne faisant rien ou presque il sort vainqueur de la bataille médiatique. En ne faisant rien ou presque il restait copain avec l’extrême gauche Française, en faisant croire qu’il était aux commandes pour que la Grèce reste dans la zone Euro il devenait copain avec les républicains. Une bonne stratégie de communication le dernier jour pour expliquer qu’il était à l’origine de cette négociation et le tour était joué.
C’est le 14 juillet que le deuxième col était franchit avec succès. Une communication très contrôlée, des interviewers à la botte et ne risquant pas de poser les mauvaises questions et la France entière sur les plages, avec cette chaleur, criait bravo. Pas un mot de la France et des Français, c’est le sujet qui dérange, une longue diatribe sur « ses succès Européens » un petit mot pour enfoncer le clou de « tout le monde il est contre le terrorisme » et nous avons les sondages qui remontent.
Le maillot à pois de meilleur grimpeur est solidement sur ses épaules, avant le grand départ en vacances, il fallait enfoncer le clou. Le Tour de France est propice à cette communication où « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » Les caméras bien sur fixées non pas sur les coureurs mais sur le président. Un Gérard Holz obséquieux comme jamais, des Français qui ratent le gain de l’étape (Ah, les conseillers en communication ne l’avaient pas prévu) et la foule des grands jours en Lozère où le risque de sifflets est moindre.
C’était sans compter avec les agriculteurs et les éleveurs, aux abois et sur le point pour beaucoup de mettre la clef sous la porte. Il a donc fait son devoir, il les a rencontrés, il a parlé. Pour ne rien d’ire d’abord, tout le monde sait que le problème vient de l’UE et que la France seule n’y peut rien. Il a enfoncé des portes ouvertes du style « les agriculteurs doivent gagner leur vie » et « Il est inacceptable qu’ils ne vivent que de subventions » Tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’avait pas ajouté, de façon incontrôlée que les Français devaient faire un effort. Entendez par là que notre président ne veut pas aborder le sujet des marges de la grande distribution, certainement un effet Macron. Il propose donc pour sauver l’élevage Français que les prix augmentent à la consommation et que les Français, en bon petit citoyens qu’ils sont, doivent faire un effort pour payer la viande Française au juste prix.
Une belle leçon d’économie, les marges de la grande distribution intouchables, une incitation à cette même grande distribution d’augmenter le prix de la viande française et les petits Français qui payent. Sur que les agriculteurs n’y trouveront pas leur compte, mais rassurez vous, aucun journaliste n’a commenté ce sujet dans ce sens, il ne reste plus que les journalistes sportifs sur les routes et eux, c’est le maillot a pois qui les intéresse.
Mais attention, il reste des cols, et là la dégringolade peut très bien arriver.