Alors que les relations ukraino-américaines semblent s’apaiser avec l’ouverture de nouveaux pourparlers à Riyad en vue d’un accord de paix, la Russie a revendiqué avoir pris le contrôle de cinq villages ukrainiens, dont quatre dans la région de Koursk et un à Soumy. Charles Michel, ancien Premier ministre belge et ex-président du Conseil européen, met en garde contre le risque d’une troisième guerre mondiale.
Troisième guerre mondiale : la fermeté seul moyen pour l’éviter estime l’ex-président du Conseil européen

Invité de BFMTV le 9 mars 2025, Charles Michel a appelé les Européens à ne pas céder à la panique et à adopter une posture ferme face à Moscou, seule stratégie qui, selon lui, pourrait prévenir une escalade incontrôlable du conflit russo-ukrainien.
Le conflit russo-ukrainien pourrait tendre vers une troisième guerre mondiale
Charles Michel n’a pas cherché à minimiser la gravité de la situation. Selon lui, la menace d’une troisième guerre mondiale est réelle. « Une troisième guerre mondiale est possible », a-t-il en effet affirmé l'ex-président du Conseil européen (décembre 2019 - octobre 2024) au micro de BFMTV, dimanche 9 mars 2025.
Selon lui, le point de bascule ne réside pas dans les prises de position de Donald Trump, notamment vis-à-vis de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, mais bien dans l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022 : « Quand un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, qui détient l’arme nucléaire, lance une invasion d’un pays de 40 millions d’habitants, on se rapproche d’un danger grave de dimension internationale », a-t-il en effet tenu à rappeler, tout en insistant sur le fait que « cette guerre donne lieu à des agressions constantes depuis trois ans. La Russie renonce à respecter les principes de base de la charte des Nations unies ».