Jean-François Copé aura sans doutes quelques difficultés à prendre le taxi après ça.S’exprimant devant de jeunes militants parisiens, le député-maire de Meaux a fait l’éloge d’Uber, la start-up californienne qui donne du fil à retordre aux taxis.
Copé pour Uber
Jean-François Copé vote Uber. Invité mercredi soir devant de jeunes militants (LR), le député-maire de Meaux a déclaré qu’Uber était une forme de l’évolution de la société, qui se dirige vers un modèle plus collaboratif.
Vers une société collaborative
« L’affaire d’Uber est un sujet absolument passionnant à regarder d’un point de vue sociétal. C’est une nouvelle marque du décalage qui existe entre les responsables politiques d’un côté et la manière dont évolue la société française » a-t-il déclaré. Ajoutant que « notre siècle est marqué par des progrès considérables dans le numérique. Nous allons vers une société collaborative : on peut le regretter, le refuser mais c’est comme ça ».
Accompagner, encourager et fixer les règles
L’ancien ministre du Budget a déploré le gouvernement ait pris le parti des taxis, plutôt que d’Uber. « Beaucoup de gens n’ont plus d’argent, donc petit à petit est en train de se créer, parce que le génie humain est formidable, une société collaborative où, à l’évidence, des sociétés vont voir le jour. Le rôle des hommes politiques ce n’est pas de les empêcher, c’est de les accompagner, c’est de les encourager, de fixer les règles » a-t-il également précisé.